Un récent message sur une chaîne russe Telegram a suscité des inquiétudes quant à la santé du président russe Vladimir Poutine. Le message, accompagné d’une photo de Poutine, a été réalisé par le « Z-blogger » Pozdnyakov et dit : « Dieu, ne nous quitte pas. Priez Dieu pour que vous soyez vivant et en bonne santé. »
Le message énigmatique, chargé d’inquiétude, a déclenché une vague de discussions sur les plateformes de médias sociaux, des individus s’interrogeant sur le bien-être du dirigeant russe. Cependant, au moment de la rédaction de cet article, aucune déclaration ou confirmation officielle concernant l’état de santé de Poutine n’a été publiée par le gouvernement russe.
Prenant note de la situation, Anton Gerashchenko, conseiller du ministre de l’Intérieur de l’Ukraine, a exprimé sa curiosité sur X (anciennement Twitter), en demandant : « Que se passe-t-il ?
L’enquête de Gerashchenko n’a fait qu’alimenter les spéculations déjà latentes sur la santé de Poutine.
D’autres se sont joints aux spéculations sur l’état de santé du dirigeant russe.
L’utilisateur X RAVEN a écrit : « Probablement rien, mais s’il est malade et que son temps touche à sa fin, alors il est tout à fait logique de se débarrasser de Prigozjin. Il essaierait très certainement de prendre le relais si tel est le cas. »
L’utilisateur X Michael Beamish a ajouté : « Nous ne pouvons que prier pour que ce soit le cas ! »
Toute incertitude concernant la santé de Poutine aura forcément des implications considérables, tant au niveau national qu’international.
Cela survient alors que les autorités russes ont confirmé dimanche la mort du chef du groupe Wagner, Eugène Prigojine, mettant fin à tout doute quant à savoir si le rusé chef mercenaire devenu mutin se trouvait à bord d’un avion qui s’est écrasé mercredi, tuant tout le monde à bord.
Les tests génétiques effectués sur les 10 corps retrouvés sur le site du crash sont « conformes au manifeste » du vol, a déclaré la porte-parole de la commission d’enquête russe, Svetlana Petrenko, dans un communiqué. L’autorité de l’aviation civile russe a déclaré que Prigozhin et certains de ses principaux lieutenants figuraient sur la liste des sept passagers et trois membres d’équipage.
La commission d’enquête n’a pas indiqué ce qui aurait pu provoquer la chute de l’avion d’affaires du ciel à mi-chemin entre Moscou et Saint-Pétersbourg, la ville natale de Prigojine.
Mais le moment de l’accident a fait naître des soupçons sur un possible coup orchestré par le Kremlin, tandis que le passé caméléon de Prigozhin a permis de spéculer sur le fait qu’il n’était pas dans l’avion ou qu’il avait échappé à la mort d’une manière ou d’une autre.
Il y a deux mois, Prigozhin, 62 ans, a organisé une mutinerie d’une journée contre l’armée russe, conduisant ses mercenaires ukrainiens vers Moscou. Le président russe Vladimir Poutine a qualifié cet acte de « trahison » et a promis de punir les personnes impliquées.