Quatre-vingt ans après la libération d'Auschwitz, la Grande-Bretagne doit faire une chose pour signifier «plus jamais»

Il y a un phénomène troublant en Grande-Bretagne moderne, qui semble faire sauver la tête avec une régularité inquiétante à l’approche du Holocaust Memorial Day.

Pour une nation qui se targue de la décence et du fair-play, les murmures qui entourent ce jour solennel – appellent la «réévaluation», pour «contextualiser» ou pour diminuer son importance – sont profondément troublants.

Ces chuchotements, enhardés dans certains cercles, trahissent une indifférence alarmante à la mémoire et une réticence à affronter les horreurs de notre histoire partagée.

C’est cette apathie croissante, cette érosion délibérée de la vérité historique, qui a conduit nous croyons en Israël (WBII) à appeler à la consacrée du Jour du Memorial de l’Holocauste dans le droit britannique.

Certains peuvent remettre en question la nécessité d’une telle législation. Après tout, la journée a été reconnue depuis 2001. Mais l’histoire nous a appris que la mémoire, non protégée, est vulnérable à la manipulation, à la distorsion et, finalement, à la disparition.

L’Holocauste n’était pas seulement un événement – c’était une rupture dans le tissu même de la civilisation. Six millions de Juifs ont été assassinés dans l’acte de haine le plus systématique que le monde ait jamais vu.

À ses côtés, les Roms, les personnes handicapées, les personnes LGBTQ + et d’autres ont jugé «indésirable» par le régime nazi ont également été abattus.

Cette atrocité exige plus qu’une reconnaissance annuelle; Cela nécessite un engagement robuste à se souvenir, non seulement pour ceux qui ont péri mais pour l’humanité elle-même.

Pourquoi légiférer? Parce que la complaisance est l’ennemi de la vigilance. Les incidents antisémites en Grande-Bretagne ont atteint des sommets record, alimenté par des récits toxiques qui s’épanouissent dans les coins sombres d’Internet et se déversent dans le discours traditionnel.

Le déni de l’Holocauste, autrefois la réserve de Crackpots, est désormais une industrie de désinformation bien organisée et bien organisée. Il cherche non seulement à effacer le passé mais à légitimer la haine dans le présent.

Pour protéger le futur, nous devons ancrer le jour du Memorial Holocaust en droit, ce qui en fait un élément inattaquable de la conscience nationale de la Grande-Bretagne. Les opposants à une telle législation peuvent le rejeter comme un symbolisme inutile.

Mais les symboles comptent. Ils sont l’architecture de notre identité collective, les panneaux qui guident notre boussole morale. Un jour commémoratif de l’Holocauste légalement inscrit enverrait un message sans équivoque: que la Grande-Bretagne se tient contre les marées du déni et de la distorsion, qu’elle valorise la vérité sur la commodité et qu’elle refuse de permettre l’oubli des leçons de l’Holocauste.

Ce n’est pas uniquement un problème juif. Les leçons de l’Holocauste résonnent bien au-delà de la communauté juive. C’était, et reste, un rappel effrayant de la façon dont les préjugés, non contrôlés, peuvent se métastaser en atrocité.

Se souvenir de l’Holocauste, c’est se souvenir de la fragilité de la décence humaine. Il s’agit de reconnaître que la haine, laissée incontestée, peut éroder les fondements de la société civilisée.

Pour la Grande-Bretagne, une nation qui a joué un rôle central dans la défaite de la tyrannie nazie, le souvenir n’est pas seulement une obligation morale mais une célébration de sa meilleure heure.

La consolidation du Memorial Day en droit de l’Holocauste, c’est réaffirmer les valeurs qui définissent la Grande-Bretagne lors de son chapitre le plus sombre et le plus héroïque: la justice, le courage et un engagement inébranlable envers la dignité humaine.

Pourtant, le souvenir n’est pas seulement le passé; C’est un outil pour construire un avenir meilleur.

L’éducation est au cœur de cette initiative. Lorsque nous enseignons à nos enfants l’Holocauste, nous ne racontons pas simplement l’histoire; Nous les arminons des outils pour reconnaître et résister aux préjugés sous toutes ses formes.

Une nation qui se souvient est une nation qui apprend. Ce n’est pas un hasard si ceux qui cherchent à saper le souvenir de l’Holocauste sont souvent les mêmes voix qui perpétuent la division et le fanatisme.

En légiférant sur l’Holocaust Memorial Day, la Grande-Bretagne ferait une déclaration puissante sur le type de société qu’il aspire à être: celle qui valorise la diversité, chérit la vérité et se résume résolument contre la haine.

Il y a aussi un argument pragmatique à faire. Le déni et la distorsion de l’Holocauste ne sont pas seulement des défaillances morales; Ce sont des menaces à la cohésion sociale. À une époque de polarisation croissante, les actes de souvenir partagés peuvent servir de force unificatrice.

Ils nous rappellent notre humanité commune, notre vulnérabilité partagée et notre responsabilité collective de nous protéger mutuellement des forces de la haine.

En ancrant la Journée commémorative de l’Holocauste en droit, la Grande-Bretagne ferait un pas concrète vers la promotion d’une société plus inclusive et compatissante. Les critiques pourraient faire valoir que légiférer le souvenir risque les risque de la politiser.

Mais l’Holocauste est déjà politisé – par des négateurs, par des extrémistes et par ceux qui cherchent à coopter sa mémoire à des fins néfastes. La législation fournirait une sauvegarde contre de tels abus, garantissant que le Holocaust Memorial Day demeure un jour de réflexion, d’éducation et d’unité, exempt de distorsions de l’opportunisme idéologique.

Il faut également considérer les implications internationales. Dans un monde où les mouvements d’extrême droite sont en augmentation et l’antisémitisme est résurgent, la Grande-Bretagne a la possibilité de montrer l’exemple.

La consolidation du Mémorial de l’Holocauste en droit positionnerait le Royaume-Uni en tant que champion mondial de la mémoire et de la justice, une nation n’a pas peur de confronter le passé afin de construire un avenir meilleur. Les enjeux ne pouvaient pas être plus élevés. Nous sommes à une carrefour.

Néancé la mémoire de l’Holocauste, c’est inviter le retour de ses horreurs, non pas sous la même forme mais d’une manière insidieuse et dévastatrice néanmoins. Se souvenir, c’est résister. Oublier, c’est capituler.

L’appel de WBII à consacrer le jour du Mémorial de l’Holocauste en droit n’est pas seulement une recommandation politique; C’est un impératif moral. C’est un appel aux armes pour tous ceux qui apprécient la vérité, la justice et l’humanité.

C’est l’occasion pour la Grande-Bretagne de réaffirmer son engagement envers les valeurs qui définissent son caractère et de s’assurer que les leçons de l’Holocauste ne sont pas perdues dans le temps.

Alors que nous sortons du Holocaust Memorial Day, ne nous contentons pas de platitudes. Actons.

Assurez-vous que ce jour – et tout ce qu’il représente – est préservé, protégé et transmis aux générations futures. Car dans l’acte de souvenir réside dans l’espoir de rédemption, la promesse du progrès et la force durable de l’humanité.