Percée archéologique alors que les experts espèrent avoir trouvé la « cité perdue »

Une cité perdue aurait été découverte lors de fouilles menées par des archéologues aux Émirats arabes unis.

Les experts pensent avoir retrouvé la cité perdue de Tu’am, l’ancienne capitale régionale de la côte du Golfe, célèbre pour son industrie de la pêche aux perles et son commerce de pierres précieuses.

La découverte a été faite sur l’île d’Al Sinniyah, dans la région d’Umm Al Quwain, et comprenait des preuves d’une colonie plus grande et de charniers.

Les archéologues ont découvert des traces de grands immeubles semi-urbanisés mesurant environ 322 pieds carrés, alignés autour d’étroites allées.

On pense que la population locale a décliné à la lumière des tensions régionales ainsi que de la peste qui a balayé la ville, qui a finalement été abandonnée.

L’analyse des charniers à proximité de la cité perdue conforte le récit d’habitants tués par la peste, les restes squelettiques ne montrant aucune preuve de traumatisme ou de mort violente.

Le professeur Tim Power de l’Université des Émirats arabes unis a déclaré à propos des découvertes, telles que rapportées par Heritage Daily : « Nos travaux archéologiques ont découvert la plus grande colonie jamais trouvée sur la côte du golfe des Émirats.

« Et c’est exactement la bonne période pour la ville décrite dans les premières sources géographiques islamiques. C’est clairement un lieu très important. Personne ne l’a jamais trouvé. »

Les archéologues n’ont pas encore trouvé de preuve irréfutable confirmant que la ville est Tu’am, comme une inscription portant son nom.

Cependant, le professeur Power a noté que comme aucune autre colonie majeure de cette période n’avait été découverte sur la côte, on pouvait supposer que la ville perdue avait été retrouvée.

Des fouilles antérieures sur l’île naturelle au large du côté ouest de la péninsule de Khor Al Bidiyah ont révélé la présence d’un village perlier et d’un monastère.

Les premiers signes d’occupation de cette colonie remontent au IVe siècle.