Son bureau n’a pas confirmé où il s’était enfui, les spéculations se multipliant selon lesquelles il aurait atterri au Tadjikistan, en Ouzbékistan ou à Oman.
Cette décision soudaine a suscité de vives critiques de la part des politiciens locaux et internationaux, alors que l’ancien président s’enfuyait pour sa sécurité alors que son peuple était assassiné dans les rues.
Trois ont été abattus lors d’une manifestation pour hisser le drapeau de l’Afghanistan à Jalalabad cette semaine, tandis qu’une femme a été tuée par des insurgés à Takhar pour avoir été en public sans couvre-chef.
Abdullah Abdullah, président du Haut Conseil afghan pour la réconciliation nationale, a déclaré que Dieu « le tiendrait pour responsable » et que la nation « jugerait également ».