Le président Emmanuel Macron a souligné qu’il opposerait son veto à toute tentative de révision du protocole pour éviter une frontière dure ou prolonger les « délai de grâce » sur la bureaucratie bruxelloise. Dans des commentaires qui vont probablement attiser les tensions entre le Royaume-Uni et l’UE, il a déclaré qu’il n’était « pas sérieux » de revoir l’accord. M. Macron a déclaré : « Je pense qu’il n’est pas sérieux de vouloir revoir en juillet ce que nous avons finalisé après des années de débat et de travail en décembre.
« Ce n’est pas un problème entre le Royaume-Uni et la France, c’est un problème entre les Européens et le Royaume-Uni.
«Nous avons un protocole en vertu duquel il y a ce protocole d’Irlande du Nord et nous avons un accord commercial.
« Cela a été douloureusement discuté pendant des années, et discuté, je vous le rappelle, à l’initiative des Britanniques qui ont décidé de partir. »
Ses remarques ajouteront de l’huile sur le feu avec la menace d’une guerre commerciale imminente sur les exportations de saucisses britanniques vers la région.
La « période de grâce » couvrant le blocus de l’UE sur les expéditions de viande réfrigérée vers son marché unique doit expirer à la fin du mois.
Sans accord, les saucisses et hamburgers britanniques ne seront pas autorisés à entrer en Irlande du Nord.
La ligne est centrée sur l’accord sur le Brexit qui a créé une frontière réglementaire entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni, maintenant NI dans le marché unique.
L’intervention de M. Macron est intervenue avant qu’il ne rencontre le Premier ministre Boris Johnson plus tard dans la journée au sommet du G7 à Cornwall.
La question a également été soulevée par le président Joe Biden lors de sa première rencontre avec M. Johnson hier.
Les deux dirigeants ont déclaré qu’ils étaient en « parfaite harmonie » sur la nécessité de maintenir le processus de paix du Vendredi Saint.
Lorsqu’on lui a demandé si M. Biden avait sonné l’alarme sur la situation en Irlande du Nord, M. Johnson a répondu: « Non, il ne l’a pas fait. Ce que je peux dire, c’est que l’Amérique – les États-Unis, Washington – le Royaume-Uni et l’Union européenne ont une chose que nous voulons tous faire et c’est de respecter l’accord du Vendredi saint de Belfast et de veiller à maintenir l’équilibre du processus de paix. Aller. »
Dans le but de désamorcer la querelle sur l’Irlande du Nord, les patrons bruxellois Charles Michel et Ursula von der Leyen s’entretiendront avec le Premier ministre en marge des Cornouailles.
Hier, les deux hauts responsables de l’Union européenne se sont engagés à utiliser toutes les mesures disponibles pour garantir que le Royaume-Uni respecte les termes du correctif à la frontière post-Brexit.
Avant de se rendre en Grande-Bretagne, M. Michel a déclaré: « Il est primordial de mettre en œuvre ce que nous avons décidé ».
Et Mme von der Leyen a déclaré que l’UE a « fait preuve de flexibilité, nous ferons preuve de flexibilité, mais le protocole et l’accord de retrait doivent être mis en œuvre complètement ».
Elle a ajouté que l’UE est «déterminée à tout faire pour maintenir la paix et la stabilité sur l’île d’Irlande. Il est important qu’il y ait un profond respect pour le protocole, que nous le protégions. »