Nigel Farage s’est engagé à expulser les pêcheurs européens des eaux britanniques, une décision qui constituera un coup de pouce majeur pour ceux qui ont fait campagne pour reprendre le contrôle des eaux britanniques après le Brexit.
Le leader réformiste britannique a exposé sa vision dans son Contrat avec le peuple britannique, lancé aujourd’hui au Pays de Galles.
Le document s’engage, entre autres choses, à empêcher les flottes européennes de prendre des quotas britanniques ; développer l’escadron d’outre-mer de la Royal Navy ; et interdire aux énormes superchalutiers tels que le Margeris, battant pavillon néerlandais, de piller les eaux britanniques.
« Chaque navire de pêche étranger doit payer une licence pour accéder au Royaume-Uni, dans la zone économique exclusive de 200 milles marins, telle que désignée par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.
« Empêchez les propriétaires étrangers d’utiliser des pavillons de complaisance britanniques.
« Des réformes des quotas sont nécessaires pour aider la pêche à petite échelle. »
Au sujet du contrôle des eaux britanniques, il affirme qu’il « surveillera correctement la ZEE britannique de 200 milles » et « évaluera la possibilité de créer une garde côtière ou une agence de protection des pêcheries dédiée ».
En ce qui concerne les superchalutiers, le document s’engage à « étendre l’interdiction du chalutage-bœuf au-delà des eaux territoriales du sud-est et des 12 milles. Interdire aux navires néerlandais de pêcher aux poteaux électriques dans la ZEE britannique de 200 milles ».