AUKUS était l’accord entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie pour la construction de huit sous-marins nucléaires dans le cadre d’un pacte militaire dont la France était exclue. L’ambassadeur de France à Washington Philippe Etienne a qualifié l’exclusion de la France de « trahison ». Le ministère français des Affaires étrangères a également indiqué qu’il n’avait été mis au courant de l’accord que « par le biais de reportages dans les médias ». L’accord a rendu la restauration des relations entre Joe Biden et la France, un processus encore plus lent, qui a été lent depuis que le président a prêté serment.
En plus de l’accord AUKUS, il y a eu des problèmes de longue durée concernant les tarifs de l’acier et de l’aluminium qui ne sont toujours pas résolus, et les États-Unis ont été critiqués pour ne pas être assez clairs sur ce qu’ils espèrent obtenir de la réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) .
Et le président de la Commission européenne, Von der Leyen, a également critiqué l’accord AUKUS, demandant des éclaircissements sur la façon dont les États-Unis se sont comportés avec AUKUS avant de pouvoir continuer à « business as usual ».
Le président du Conseil Michel a également remis en question la « transparence et la loyauté » de l’Amérique en tant qu’alliée.
La France a maintenant vu un accord sur les sous-marins nucléaires qu’elle prévoyait avec l’Australie depuis cinq ans être annulé en faveur du projet alternatif d’AUKUS, apparemment sans aucun préavis des États-Unis.
M. Macron était furieux car cela a sans aucun doute atténué l’impact de la stratégie indo-pacifique de la France.
Le président Macron fait maintenant pression pour son « autonomie stratégique » au niveau de l’UE, ce qu’il a poussé les Européens à adopter afin de revitaliser l’OTAN et de relever les défis mondiaux tels que la pandémie et le changement climatique.
Mais la semaine dernière, un appel entre Biden et Macron a atténué la tension entre les deux.
Mais à la suite de l’appel, la porte-parole de la commission, Miriam García Ferrer, a tweeté : « La Commission confirme que le Conseil du commerce et de la technologie (TTC) aura lieu à Pittsburgh la semaine prochaine. »
Le chef du commerce de l’UE, Valdis Dombrovskis, a également écrit sur Twitter que lui et la vice-présidente exécutive Margrethe Vestager devaient rencontrer le secrétaire américain Antony Blinken et la secrétaire au Commerce Gina Raimondo.
Il a écrit : « Les alliances stratégiques consistent à façonner des approches communes et aussi à surmonter les difficultés.