Le chroniqueur et rédacteur en chef de Spike Brendan O’Neill a critiqué Emmanuel Macron pour ses nouvelles règles COVID-19 qui incluent des vaccins obligatoires pour les agents de santé et des passeports vaccinaux pour le secteur de l’hôtellerie. M. O’Neill a souligné que le chef de l’État français s’était heurté à une condamnation généralisée et à des protestations de tous les coins de l’éventail politique qui s’opposent aux règles restrictives. Il a ajouté que M. Macron était « devenu fou » et lui a rappelé une partie importante du leadership qui éviterait les manifestations auxquelles il doit faire face maintenant.
S’exprimant sur Sky News Australia, M. O’Neill a discuté des vagues de protestations en France qui manifestent contre les nouvelles restrictions sur les coronavirus.
M. Macron a annoncé plus tôt ce mois-ci que de nouvelles règles seraient introduites pour lutter contre la propagation de la variante bêta dans le pays.
Ses nouvelles règles incluent les vaccins obligatoires pour les agents de santé, les passeports vaccinaux pour les restaurants et les bars, les couvre-feux locaux et la fin des tests PCR gratuits.
Le dirigeant français espère que les nouvelles règles non seulement ralentiront la propagation de la variante, mais encourageront une plus grande partie de la population à se manifester et à recevoir leurs vaccins – dont le taux a chuté ces dernières semaines.
M. O’Neill a expliqué : « Je pense que le président Macron est devenu fou.
« Je pense que si vous regardez son idée de passeport vaccinal, c’est absolument fou, il veut avoir un système sévère selon lequel si vous n’êtes pas doublement vacciné, vous n’êtes fondamentalement plus un citoyen libre.
« Par exemple, si vous entrez dans un pub ou un restaurant sans passeport vaccinal, vous pourriez être emprisonné, vous pourriez être littéralement envoyé en prison.
« Donc, c’est vraiment une chose terrible et n’oublions pas non plus que le président Macrone a fait craindre le vaccin AstraZeneca il y a quelques mois.
« Beaucoup de dirigeants européens ont fait en grande partie juste pour en finir avec le Brexit, la Grande-Bretagne essentiellement. »
Le président Macron a qualifié le vaccin AstraZeneca de « quasi inefficace » chez les plus de 65 ans.
Il a également été l’un des premiers et des plus ardents défenseurs à suspendre le jab d’AstraZeneca par crainte qu’il ne provoque des caillots sanguins mortels.
En conséquence, des rapports ont montré une hésitation à la vaccination parmi la population française, certains centres de vaccination voyant les stocks d’AstraZeneca ne pas être utilisés en raison de non-présentation.
M. O’Neill a poursuivi: « Alors il a d’abord fait craindre le vaccin, maintenant il va punir ses citoyens s’ils ne reçoivent pas le vaccin, vraiment un système terrible.
« Je suis ravi de voir des gens protester contre le moyen d’encourager les gens à se faire vacciner par la persuasion, pas par l’autoritarisme et nos dirigeants devraient s’en souvenir. »
Les manifestations françaises ont commencé pour la première fois le jour de la Bastille le 14 juillet avec des manifestants se heurtant à la police anti-émeute au sujet des nouvelles règles.
Des gaz lacrymogènes ont été lancés dans la foule avec des manifestants chargeant des rangs de policiers.
Les manifestations se sont poursuivies samedi avec des milliers de citoyens français en colère descendant dans les rues de Paris et d’autres villes françaises.
Euronews rapporte qu’un panneau disait « Non à la vaccination obligatoire, liberté violée ! » avec un autre dicton « Macron, non à la dictature sanitaire ».
Ceux sur le terrain ont souligné qu’ils n’étaient pas anti-vaccins mais s’opposaient à la restriction de leurs libertés.