Hier, la France a appelé à l’approbation d’une résolution par le Conseil de sécurité de l’ONU et devrait faire circuler un projet de texte aux membres du Conseil dès ce soir, ont déclaré des diplomates. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré qu’il espérait que l’organe de 15 membres pourrait voter dès que possible.
M. Le Drian a déclaré que des discussions étaient en cours pour persuader Washington, mais a admis: « Ce n’est pas encore fait. »
Une résolution a besoin de neuf voix pour et pas de veto de la part de la Russie, de la Chine, de la France, des États-Unis ou de la Grande-Bretagne pour être adoptée.
Cependant, les États-Unis se rangent traditionnellement du côté de leur proche allié d’Israël aux Nations Unies.
L’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a déclaré hier à ses homologues de l’ONU qu’une « déclaration publique en ce moment » du conseil ne contribuerait pas à calmer la crise.
Interrogé sur la poussée française d’aujourd’hui pour une résolution, un porte-parole de la mission américaine auprès des Nations Unies a souligné qu’il n’y avait pas eu de changement dans sa position.
Le porte-parole a déclaré: « Nous avons été clairs et cohérents sur le fait que nous nous concentrons sur les efforts diplomatiques intensifs en cours pour mettre fin à la violence et que nous ne soutiendrons pas les actions qui, selon nous, sapent les efforts de désescalade. »
Un porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré aujourd’hui: « Nous pensons qu’une voix unifiée et forte du Conseil de sécurité a en fait un poids, non seulement dans cette situation, mais dans d’autres situations de conflit. »
Israël a tiré de l’artillerie sur des cibles au Liban après le lancement de quatre roquettes vers Israël depuis le territoire libanais mercredi, a confirmé l’armée israélienne.
Une source sécuritaire au Liban a déclaré que le Hezbollah, le groupe libanais soutenu par l’Iran qui a combattu avec Israël dans le passé, n’est pas impliqué à cette occasion.
L’incident de mercredi était le troisième cas de tirs de roquettes depuis le Liban depuis que les hostilités entre Israël et les militants palestiniens à Gaza ont éclaté le 10 mai.
Les défenses antimissiles israéliennes ont abattu un projectile, un autre a atterri en pleine terre et deux sont tombés en Méditerranée, selon l’armée.
Les roquettes ont fait sonner les sirènes des raids aériens à proximité de la ville de Haïfa au nord d’Israël et des régions à l’est.
L’armée libanaise a récupéré quatre lance-roquettes vides dans la région de Seddiqine, un village de la région de Tyr, ville côtière du sud du Liban, et un prêt à tirer, qui a été démantelé, selon un tweet publié aujourd’hui.
L’armée libanaise a également déclaré que l’artillerie israélienne avait ciblé la zone, sans causer de dégâts ni de blessés.
Aucun dommage n’a été signalé de part et d’autre.