L’OMS mène des études depuis le début de la pandémie de coronavirus pour comprendre ses origines et comment les nations peuvent être mieux préparées à quelque chose de similaire à l’avenir.
La recherche de l’origine d’agents pathogènes comme le coronavirus est un processus difficile, qui, selon l’OMS, est basé sur la science et « prend de la collaboration, du dévouement et du temps ».
L’identification de l’origine et des causes de la propagation est quelque chose que l’OMS appelle « d’une importance vitale » et a réitéré que l’étape de la collecte d’informations « ne devrait pas être un exercice d’attribution de blâme, de pointage du doigt ou de pointage politique ».
Lors de conversations avec des États membres et des experts, l’OMS a mené des discussions sur la prochaine série d’études qui doivent être entreprises afin de donner l’exemple pour établir les origines de tous les futurs événements de débordement entre l’animal et l’homme.
Dans une déclaration publiée, ils ont déclaré : « Les pays ont la responsabilité collective de travailler ensemble dans un véritable esprit de partenariat et de garantir que les scientifiques et les experts disposent de l’espace dont ils ont besoin pour trouver les origines de la pire pandémie depuis un siècle ».
Afin de poursuivre leurs conclusions, l’OMS demande aux gouvernements de supprimer les liens politiques de la situation et de coopérer pour développer davantage les études d’origine.
Un nouveau groupe consultatif intitulé The International Scientific Advisory Group for Origins of Novel Pathogens, ou SAGO, a été mis en place en réponse.
Le groupe sera chargé de « conseiller l’OMS sur l’élaboration d’un cadre mondial pour étudier systématiquement l’émergence de futurs agents pathogènes émergents à potentiel pandémique ».
Leur principale priorité est que les scientifiques concentrent leurs efforts en s’appuyant sur la première phase d’études, mettent en œuvre les recommandations énoncées dans le rapport de mars 2021 et accélèrent les efforts scientifiques sur toutes les hypothèses.
Les États membres, dont la Chine, ont écrit à l’OMS concernant la base d’études supplémentaires sur «l’hypothèse de laboratoire» du coronavirus. Ils affirment que « l’étude sur les origines a été politisée, ou que l’OMS a agi en raison de pressions politiques ».
Dans le rapport, l’OMS a réitéré que leur seul objectif réside dans «la science, la fourniture de solutions et la construction de la solidarité».
Ils ont déclaré qu’afin de répondre à « l’hypothèse de laboratoire », mentionnée par la Chine et d’autres États membres, il est important d’avoir accès à « toutes les données » et « d’envisager les meilleures pratiques scientifiques ».
Les déclarations de clôture se lisent ainsi : « L’analyse et l’amélioration de la sécurité et des protocoles de laboratoire dans tous les laboratoires du monde entier, y compris en Chine, sont importantes pour notre biosécurité et notre sécurité collectives.
« La recherche des origines d’un nouveau virus est une tâche scientifique extrêmement difficile qui prend du temps.
« L’OMS s’est engagée à suivre la science, et nous appelons tous les gouvernements à mettre de côté leurs divergences et à travailler ensemble… afin que la prochaine série d’études puisse commencer dès que possible. »