Les voyageurs munis d’un passeport britannique doivent respecter deux conditions importantes pour voyager dans les pays de l’Union européenne. La première est que le jour de l’adhésion à l’UE, le document a été publié il y a moins de dix ans.
L’autre est qu’au jour prévu de la sortie de l’UE, il reste au moins trois mois avant la date d’expiration.
Un article de The Independent décrit une situation dans laquelle il y avait initialement une confusion concernant la période d’expiration des passeports britanniques pour voyager vers l’UE.
Le Foreign Office et le Home Office ont initialement déclaré que les passeports britanniques expirent après neuf ans et neuf mois, et cette désinformation a été brièvement étendue pour affirmer que les passeports britanniques des enfants n’étaient plus valables après quatre ans et neuf mois.
En mai 2022, les responsables et les ministres ont reconnu l’erreur et modifié l’avis du gouvernement. Malgré cette correction, le personnel au sol des aéroports britanniques a continué à refuser inutilement des passagers, ce qui a entraîné une détresse et d’éventuelles demandes d’indemnisation.
L’article fournit des exemples de personnes, telles que Laura Savage et Mark Starkey, qui ont été refoulées de leur vol en raison d’informations incorrectes sur la validité de leur passeport.
Chaque incident incite les victimes précédentes à se manifester et à demander réparation pour des refus d’embarquement injustifiés.
L’article explique qu’en vertu des règles européennes relatives aux droits des passagers aériens (UE261), ils ont droit à 220 £ d’indemnisation pour refus d’embarquement, ainsi qu’au remboursement de leur billet d’avion retour.
Le processus consiste à soumettre une réclamation via le portail en ligne de la compagnie aérienne, en fournissant une numérisation des dates du passeport.
L’article reconnaît que réclamer des sommes supplémentaires, telles que des frais de voyage gaspillés ou un hébergement prépayé, peut être plus difficile, car les compagnies aériennes affirment souvent qu’elles ne sont pas responsables des « pertes consécutives ».
L’auteur suggère que la poursuite de telles réclamations pourrait impliquer des batailles juridiques et recommande un règlement alternatif des litiges (MARC) si la réclamation initiale est refusée.
Il est conseillé d’être patient avant de demander une indemnisation, car le processus peut prendre des mois, voire des années, avant d’être résolu.