Les assistants du palais de Buckingham auraient réfléchi « sérieusement et en détail » à la nomination du prince Charles de l’époque comme régent de la reine Elizabeth II en cas d’urgence sanitaire.
Dans une nouvelle biographie sur l’ascension du roi Charles au trône, il a été révélé que les assistants du palais s’inquiétaient du fait que la reine pourrait souffrir d’un « effondrement public soudain lors de fiançailles ».
Le livre Charles III : New King, New Court, The Inside Story de Robert Hardman, notait qu’avec la reine mère vivant au-delà de 100 ans, on supposait que la reine Elizabeth le ferait également. Cela signifiait que « la régence semblait presque inévitable ».
Le livre, dont des extraits ont été publiés par le Mail on Sunday, dit: « Une réflexion sérieuse et détaillée a été menée sur la perspective d’une régence, par laquelle le prince Charles pourrait la remplacer si elle était frappée d’incapacité. »
Il ajoute: « L’hypothèse de travail était qu’il pourrait y avoir un long et lent déclin de la santé de la reine ou un effondrement public soudain lors d’un engagement. »
Même si la reine assumait moins d’engagements à mesure que sa santé déclinait, Sa Majesté n’a jamais cessé de travailler « même sur son lit de mort », selon le livre de Hardman.
Cela fait écho à la promesse qu’elle a faite il y a de nombreuses années, le jour de son 21e anniversaire, en annonçant au monde qu’elle servirait le Commonwealth jusqu’au jour de sa mort.
Elle a déclaré lors d’une émission en 1947 : « Je déclare devant vous tous que toute ma vie, qu’elle soit longue ou courte, sera consacrée à votre service et au service de notre grande famille impériale à laquelle nous appartenons tous. »
On a supposé que le choc provoqué par l’abdication de son oncle Édouard VIII avait découragé la reine d’envisager de se retirer et de permettre à Charles de prendre les rênes.
La reine est décédée tragiquement le 8 septembre 2022 à l’âge de 96 ans, endeuillant le Royaume-Uni.