Le sondage, mené par YouGov entre le 9 juillet et le 10 août 2021, a interrogé des adultes britanniques pour déterminer les opinions générales sur les principaux dirigeants mondiaux. Les résultats rendront la lecture inconfortable pour le président français Emmanuel Macron, conformément aux sondages cinglants sur son sol natal.
Les résultats du sondage YouGov, qui ont donné une note nette aux adultes britanniques qui ont déclaré avoir une opinion favorable ou défavorable des principaux dirigeants mondiaux, ont placé le président américain Joe Biden en tête, avec 27% d’approbation du public britannique.
Le Canadien Justin Trudeau a suivi avec 20 pour cent, et la titulaire allemande Angela Merkel est arrivée en troisième position avec 15 pour cent d’approbation.
Plongeant dans le rouge, le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui a vu une raclée dans les récents sondages, a reçu une cote de désapprobation de 22%.
L’Indien Narendra Modi a suivi avec une cote de désapprobation cinglante de 23%, après une année en proie à la gestion désastreuse de la pandémie de Covid.
Le président Macron est le suivant, avec un pourcentage choquant de -35%, avec juste le chinois Xi Jinping (-53%) et le russe Vladimir Poutine (-73%) en dessous de lui.
Cette profonde désapprobation du président français s’étend au-delà du public britannique, comme l’ont montré d’autres sites de vote.
Le sondage Politico des sondages, qui agrège les résultats de nombreux sites de vote, a montré que la cote de désapprobation du président français sur son sol national était à un minimum de 58 % le 1er septembre, avec seulement une cote d’approbation de 40 %.
De manière alarmante, les sondages sur les intentions de vote montrent que Macron est au coude à coude avec Marine Le Pen du Rassemblement national d’extrême droite.
Avec un œil sur les sondages, Macron s’efforce d’améliorer son attitude auprès des électeurs.
Cette semaine, il a annoncé son intention d’injecter de l’argent dans la région de Marseille pour améliorer l’éducation, le logement, les transports et lutter contre la criminalité.
Le président français a passé trois jours à Marseille, la deuxième ville la plus peuplée de France, pour tenter de se défaire de sa réputation de leader parisien élitiste.
Il a dit un jour que son amour pour Marseille n’avait pas de limite et qu’il était un fervent supporter de son club de football OM, mais il l’a jusqu’à présent évité lui et son parti dans les sondages.
Dans un discours jeudi, il a déclaré : « Marseille est au carrefour de nombreux défis : changement climatique, géopolitique, migration.
« Le devoir de la nation est d’être aux côtés de ceux qui vivent à Marseille.
La sécurité étant déjà un problème important lors des élections d’avril 2022, Macron a visité un commissariat de police de la banlieue nord la plus pauvre de Marseille et s’est engagé à lutter contre la drogue et le trafic en augmentant les effectifs de la police.
La criminalité dans la ville est un sujet brûlant de débat en France depuis le début de l’année après qu’une vague de meurtres macabres liés aux cartels et aux gangs a fait la une des journaux nationaux.
Le maire socialiste de la ville a appelé de toute urgence à davantage d’investissements pour tenter de s’attaquer aux causes profondes de la violence.
Mais les malheurs du président s’étendent au-delà des problèmes à la maison, avec des opposants politiques l’accusant d' »imprudence » sur la crise afghane.
Le président de la région Hauts-de-France et candidat à l’élection présidentielle, Xavier Bertrand, a déclaré au journal français Le Journal du Dimanche que M. Macron avait « fait preuve d’une naïveté déroutante » face à l’extrémisme islamiste depuis 2017.
Il a déclaré : « Compte tenu des conditions dramatiques du retrait américain, la France a manqué de leadership. La prise du pouvoir par les talibans à Kaboul est un tournant pour l’ordre mondial et une tragédie pour les Afghans. Je pense notamment à la situation des femmes.
« Nous ne pouvons oublier le sacrifice de 90 soldats français morts au combat en Afghanistan, qui a permis de protéger notre pays contre d’éventuelles attaques terroristes.
« Maintenant que les premières mesures d’urgence pour rapatrier nos compatriotes et ceux qui nous y ont aidés ont été prises, il faut être très clair avec les nouveaux dirigeants afghans : si l’Afghanistan redevient la base arrière du terrorisme anti-occidental, si la barbarie se développe là encore, des sanctions massives et rapides seront nécessaires.