Les scientifiques pensent que le déplacement des plaques tectoniques conduit à la création d’un nouvel océan, le sixième au monde.
Le développement géologique résulte de l’éloignement lent de deux masses continentales en Afrique.
Ce processus pourrait éventuellement conduire à la division du continent en deux, donnant ainsi leurs côtes aux pays actuellement enclavés que sont la Zambie et l’Ouganda.
La partie externe solide de la Terre est connue sous le nom de lithosphère, qui est séparée en plusieurs plaques tectoniques.
Ces plaques sont en mouvement constant et leurs mouvements peuvent être suivis avec précision grâce aux développements du GPS et d’autres technologies.
La publication bihebdomadaire Geophysical Research Letters affirme que des recherches récentes confirment les affirmations selon lesquelles un nouvel océan se formerait à mesure que le continent africain se divise.
La fissure se trouve sur les frontières des plaques tectoniques africaine, arabe et somalienne.
Depuis 30 millions d’années, la plaque arabique s’éloigne lentement du continent africain.
La plaque somalienne s’éloigne également de la plaque africaine, se frayant un chemin à travers la plaque est-africaine.
Commentant le développement géologique, Ken Macdonald, géophysicien marin et professeur basé à l’Université de Californie, a déclaré : « Le golfe d’Aden et la mer Rouge envahiront la région Afar et la vallée du Rift est-africain et deviendront une nouvel océan, et cette partie de l’Afrique de l’Est deviendra son propre petit continent séparé. »
Cependant, il est peu probable que le sixième océan du monde apparaisse dans un avenir proche.
On estime qu’il faudra des millions d’années aux navires pour naviguer sur ce qui sera l’océan le plus récent du monde.
Connue sous le nom de système du Rift est-africain, la fissure s’étend sur 3 500 kilomètres (2 174 miles) depuis la mer Rouge au nord jusqu’au Mozambique au sud-est.
Il s’agit d’un système complexe de failles, de failles et d’activité volcanique qui façonne le paysage africain depuis des millions d’années.
Cette faille est à l’origine de la création de certains des monuments les plus emblématiques d’Afrique, notamment les sommets du mont Kilimandjaro et du mont Kenya.
Sa formation a commencé il y a environ 25 millions d’années, mais ses effets se poursuivent.