Cette semaine, j’ai présidé une réunion éprouvante au Parlement, au cours de laquelle j’ai écouté les témoignages de huit victimes de la taxe sur les prêts.
Il s’agit d’une taxe rétroactive appliquée pour fermer et récupérer l’argent de personnes – en grande partie des travailleurs indépendants – qui avaient organisé leurs affaires de bonne foi et sur des conseils apparemment légitimes de professionnels, souvent ceux qui leur ont donné des contrats ou les ont placés dans des sociétés dites « de type parapluie ».
Chacun des témoins que nous avons entendus se trouvait dans une situation terriblement inimaginable. On leur a demandé rétrospectivement de payer des sommes qui les obligeraient à voir leur maison pour pouvoir la rembourser. Des centaines de milliers de livres dans certains cas. Sur les 60 000 victimes estimées à travers le pays, nous avons déjà tragiquement assisté à 10 suicides et, d’après ce que j’ai vu et entendu de la part d’autres victimes, j’ai vraiment peur qu’il y en ait d’autres.
Des relations brisées sous la pression d’un HMRC autoritaire qui harcèle les gens pour obtenir de l’argent qu’ils n’auraient jamais cru devoir et, dans certains cas, plus que ce qu’ils avaient gagné au départ.
Ces personnes viennent de tous les horizons, des travailleurs sociaux aux infirmières d’agence, des consultants en informatique aux professionnels de l’assurance.
Pensez-y en principe. C’est comme si la limite de vitesse sur une route passait de 60 à 50 mph et que la police poursuivait ensuite tous ceux qui ont conduit à 60 mph pendant la décennie AVANT le changement. C’est complètement fou.
À mon avis, le scandale des prêts est le prochain grand scandale, au même titre que celui d’Horizon. Si ce nouveau gouvernement veut cesser de parler de justice et la mettre en œuvre, il serait judicieux de commencer par régler le problème des prêts et de rendre justice à chaque victime impliquée.