Le plan de relance phare de l'UE s'est déchiré petit à petit alors que VDL et l'allié de Macron jubilent

La France a reçu aujourd’hui les premiers 5,1 milliards d’euros des fonds de relance de l’UE destinés au gouvernement d’Emmanuel Macron pour assurer le rebond réussi de Covid pour la France. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est vantée du premier paiement sur les réseaux sociaux, affirmant qu’il s’agissait de la première étape concrète vers une reprise économique complète.

Elle a ajouté : « Avec son plan de relance et de résilience, la France investit dans l’économie de demain, en mettant l’accent sur les transitions verte & numérique, sur la compétitivité et sur la cohésion sociale et territoriale. »

Le ministre français des Affaires européennes, Clément Beaune, a également fait défiler la nouvelle.

Il écrit : « Aujourd’hui, la France reçoit sa première tranche de la relance européenne : 5,1 milliards d’euros pour soutenir toutes les actions déployées depuis l’automne 2020 ! »

Mais dans un démantèlement étonnant du plan, Eric Noirez de Generation Frexit a fait la comparaison parfaite pour démêler la stratégie bâclée de l’UE.

Il a tweeté : « Supposons que vous soyez dans une situation un peu difficile et qu’un banquier vienne vous proposer un prêt de 10 000 euros pour que vous puissiez « revivre ».

« Imaginez que pour obtenir ce prêt de 10.000 euros la 1ère condition est que vous payiez 20.000 euros à la banque.

« Imaginez alors que ce prêt implique que vous acceptiez par contrat que le banquier soit celui qui décidera de la façon dont vous allez dépenser ces 10 000 euros, mais aussi en partie de la façon dont vous allez vivre au quotidien et occuper vos jours.

« Imaginons aussi que les conditions de remboursement du prêt soient bien moins avantageuses que celles que vous auriez pu obtenir, avec votre profil, dans à peu près n’importe quel autre établissement de crédit.

« Imaginons aussi qu’on vous dise que le paiement du prêt n’aura lieu que plus d’un an après le début des négociations et qu’il sera partiel car vous ne recevrez finalement que 1 275 euros sur les 10 000 promis (et seulement 638 euros à partir de 20 000 euros « investis »).

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« Et alors je pose la question : ACCEPTEREZ-VOUS UNE TELLE OFFRE DE PRÊT ?

« Probablement jamais dans la vie.

« Eh bien remplacez 10 000 € par 40 milliards, et remplacez banquier par Union européenne, et vous constaterez que la France a dit oui.

« Et le » machiniste  » ose même en être fier. »