Le parti travailliste doit définir une voie claire vers une réduction de 2,5 % des dépenses de défense, prévient James Cartlidge

En plus de leur agression renouvelée en Ukraine, où ils semblent prêts à subir des pertes à grande échelle, ils pourraient être sur le point d’obtenir des centaines de missiles de l’Iran.

Nous ne pouvons pas laisser la Russie gagner en Ukraine. Comme je l’ai dit au Parlement cette semaine, le gouvernement doit confirmer à Zelensky qu’il dispose d’une totale autonomie sur toutes les armes que nous lui fournissons, y compris les missiles à longue portée.

Comme les lecteurs de l’Express, nous sommes fiers de notre soutien à l’Ukraine, mais nous devons en parallèle donner la priorité au réapprovisionnement des armes utilisées par nos propres forces armées.

Un élément clé de notre plan financé pour augmenter les dépenses de défense à 2,5 % consistait à reconstituer d’urgence nos stocks de munitions.

Poutine menace de déclarer une guerre à l’OTAN, et de nouvelles lignes de bataille sont tracées par l’Iran et la Russie.

Mais le parti travailliste refuse toujours de suivre notre plan de réduction de la fonction publique pour financer 2,5 % du PIB. La logique politique du parti travailliste a un impact réel sur notre sécurité nationale face à une situation d’urgence imminente.

Cela signifie que des coupes budgétaires sont susceptibles d’être opérées au ministère de la Défense, au pire moment possible. Comme le ministère n’a toujours pas prévu d’augmenter ses crédits, d’autres programmes essentiels sont également en difficulté.

Cette semaine encore, comme l’a prévenu le RUSI, un parti respecté et politiquement neutre, les « dommages causés par le doute du Parti travailliste » mettent en danger notre prochaine génération d’avions de chasse.

Outre les menaces qui pèsent sur notre sécurité nationale et sur notre relation avec nos alliés, le fait de ne pas poursuivre nos projets menace des milliers d’emplois au Royaume-Uni.

Nous travaillerons avec le gouvernement pour soutenir l’Ukraine. Mais il devra à son tour définir une voie claire vers 2,5 %, comme nous l’avons fait lorsque nous étions au pouvoir. La sécurité du pays en dépend.