Le ministère de la Défense « enquête » sur la violation des informations de connexion de près de 600 employés volées et publiées sur le dark web

Des groupes de cybercriminels ont volé des e-mails et des mots de passe appartenant à près de 600 militaires britanniques, fonctionnaires du ministère de la Défense et sous-traitants de la défense et les ont publiés sur le dark web depuis 2020, a-t-on affirmé.

Le ministère de la Défense a lancé une enquête sur cette prétendue faille de sécurité, rapporte le journal i.

Les données volées comprennent des adresses e-mail ainsi que des informations de connexion nécessaires au portail Defence Gateway du MOD – une plate-forme en ligne sécurisée utilisée par tout le personnel militaire britannique, affirme le média.

Le système ne contient pas d’informations classifiées, mais il fait partie intégrante de la communication du personnel et donne accès aux données sur les ressources humaines et la santé, selon le ministère.

Le MOD a déclaré au journal qu’il enquêtait constamment sur le vol d’informations d’identification aux côtés du Centre national de cybersécurité (NCSC) du gouvernement.

Des recherches sont effectuées sur le dark web pour retrouver les identifiants volés afin de pouvoir les rapatrier. La majorité des données auraient été volées au personnel utilisant des appareils personnels pour se connecter à la plateforme Defence Gateway.

Les experts en cybersécurité ont averti qu’il existe un risque que les cybercriminels puissent accéder à d’autres informations d’identification sensibles du personnel du ministère, notamment les comptes de messagerie privés et de réseaux sociaux et les services bancaires en ligne, ce qui pourrait les rendre vulnérables au chantage.

De nombreux employés qui auraient été exposés sont basés au Royaume-Uni, mais des comptes ont également été volés au personnel du ministère de la Défense basé en Irak, au Qatar, à Chypre et en Europe continentale, affirme le journal, faisant craindre un risque de sécurité important.

Express.co.uk a contacté le ministère de la Défense pour commentaires par courrier électronique.