Le Parti conservateur aurait écarté deux candidats potentiels pour devenir députés – après que le MI5 ait averti qu’ils pourraient être des espions chinois.
Cela survient alors que les ministres continuent d’être confrontés à des questions sur des allégations d’espionnage à Westminster après l’arrestation d’un chercheur parlementaire soupçonné d’espionnage pour le compte de Pékin. Un journal national a déclaré que les services de sécurité avaient conseillé au parti conservateur en 2021 et 2022 que les deux candidats au député ne devraient pas figurer sur la liste centrale des candidats.
Le journal cite une source anonyme disant : « Il a été clairement indiqué qu’ils représentaient un risque. Ils ont ensuite été exclus de la liste des candidats. On ne leur a pas dit pourquoi.
Un porte-parole du Parti conservateur a déclaré au Times : « Lorsque nous recevons des informations crédibles concernant des problèmes de sécurité concernant des candidats potentiels, nous agissons en conséquence. »
Ces affirmations alimenteront les débats sur les relations du Royaume-Uni avec la Chine après l’arrestation du membre du personnel en vertu de la loi sur les secrets officiels. Le Britannique a été arrêté avec un autre homme par des policiers le 13 mars, soupçonné d’espionnage au profit de Pékin, a révélé le Sunday Times.
Des agents du commandement antiterroriste de la police métropolitaine, qui supervise les infractions liées à l’espionnage, enquêtent. L’un des hommes, âgé d’une trentaine d’années, a été arrêté dans l’Oxfordshire le 13 mars, tandis que l’autre, âgé d’une vingtaine d’années, a été arrêté à Édimbourg, a indiqué Scotland Yard.
Tous deux étaient soupçonnés d’infractions à l’article 1 de la loi sur les secrets officiels de 1911, qui punit les infractions jugées « préjudiciables à la sécurité ou aux intérêts de l’État ».
Ils ont été libérés sous caution jusqu’au début octobre. Les arrestations n’ont été révélées que ce week-end et le chercheur au centre de la dispute avait des liens avec de hauts responsables conservateurs, dont le ministre de la Sécurité Tom Tugendhat et la présidente de la commission des Affaires étrangères, Alicia Kearns.
Ces allégations ont conduit à une pression accrue de la part des « faucons » chinois sur les bancs conservateurs pour que le Premier ministre Rishi Sunak durcisse sa position à l’égard de Pékin.