Les Britanniques visitant la magnifique ville de Venise devront payer des frais supplémentaires pour ce privilège cet été – grâce à l’introduction d’une nouvelle taxe touristique.
Les autorités ont imposé une taxe aux visiteurs de toutes les nations dans le but de résoudre le problème de la surpopulation, en particulier les week-ends de pointe dans la ville italienne célèbre pour ses longs canaux et son manque de routes.
En novembre dernier, les autorités locales ont dévoilé un programme pilote pour leur projet, longuement discuté, de facturer les excursionnistes visitant la ville. La mise en œuvre, initialement prévue pour le début de cette année, a connu des retards en raison de défis logistiques et d’inquiétudes quant aux impacts potentiels sur les revenus touristiques.
Mais le conseil municipal a confirmé le lancement d’une plateforme de paiement en ligne que les touristes doivent utiliser pour réserver leurs billets. L’accusation a été mise en ligne mardi et oblige les visiteurs à utiliser le site pour obtenir un code QR spécial. Celui-ci sera demandé en différents points de la ville.
Le nouveau droit d’entrée vise à réduire les foules, à encourager des visites plus longues et à améliorer la qualité de vie des résidents.
Le déploiement de la taxe de séjour suit de peu Venise qui a évité de peu d’être inscrite sur la liste des dangers de l’UNESCO l’année dernière. On dit que cela est dû aux dommages causés par le surtourisme à son écosystème délicat.
Le droit d’entrée proposé a joué un rôle crucial dans la décision d’épargner Venise de la liste. Le maire Luigi Brugnaro a souligné que cette taxe n’est pas destinée à générer des revenus supplémentaires mais constitue une « première expérience en son genre » visant à réguler les flux touristiques dans l’une des destinations les plus visitées au monde.
L’objectif principal est d’inciter les visiteurs à choisir des périodes moins fréquentées, créant ainsi une ville plus durable et plus agréable à vivre.
À partir de cette année, les visiteurs devront payer un droit de 5 € pour entrer dans la fragile ville lagunaire, applicable les week-ends de pointe et certains jours spécifiques d’avril à mi-juillet, soit un total de 29 jours.
Les frais d’excursion d’une journée seront en vigueur pendant les heures de pointe, de 8h30 à 16h00. Ceux qui s’aventurent dans la ville au-delà de ce point n’auront donc pas besoin de leur pass touristique.
De nombreuses exemptions s’appliquent au système de frais d’entrée, notamment les résidents, les visiteurs nés à Venise, les étudiants, les travailleurs et les touristes ayant réservé un hébergement.
Les visiteurs peuvent désormais réserver leur journée à Venise sur une plateforme dédiée à partir du 16 janvier, en payant 5 € pour recevoir un QR code vérifié aux contrôles ponctuels des différents points d’accès de la ville.
Cette décision intervient alors que Venise est aux prises avec les conséquences des confinements liés au COVID-19, dans le but de reconstruire son industrie touristique de manière plus durable. En réponse aux pressions de l’UNESCO et des environnementalistes, les grands navires de croisière ont été interdits de passer par la place Saint-Marc et par le canal de la Giudecca.
Le maire Brugnaro a précisé que la nouvelle contribution aux excursionnistes n’a pas pour but de décourager le tourisme mais plutôt de le gérer plus efficacement. Il a reconnu des problèmes potentiels dans le programme des visiteurs, déclarant que des ajustements pourraient être nécessaires après son déploiement initial.