Le Hamas affirme qu'un « cessez-le-feu permanent » est sur la table alors que les combats font rage à Gaza

Le Hamas a déclaré qu’il n’y avait eu aucun progrès dans les négociations avec Israël sur la guerre à Gaza, mais qu’il « traiterait de manière positive » une proposition incluant un cessez-le-feu permanent. Le haut responsable du Hamas, Osama Hamdan, a déclaré que le groupe restait prêt à discuter d’une trêve pour mettre fin au conflit.

Dans des propos tenus à Beyrouth samedi 29 juin, rapportés par Al Jazeera a-t-il déclaré : « Une fois de plus, le Hamas est prêt à traiter positivement toute proposition garantissant un cessez-le-feu permanent, un retrait complet de la bande de Gaza et un accord d’échange sérieux. »

Le président américain Joe Biden a présenté il y a quatre semaines un accord en trois phases qui conduirait à une trêve prolongée ainsi qu’à la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens.

Mais les négociations entre Israël et le Hamas semblent au point mort. Un haut responsable de l’administration Biden a déclaré samedi que les États-Unis discutaient avec des intermédiaires égyptiens et qataris dans le but de tenter de relancer les négociations.

Le responsable s’est exprimé sous couvert d’anonymat pour discuter d’un effort que la Maison Blanche n’a pas encore reconnu publiquement.

Plus de 37 800 Palestiniens ont été tués dans la guerre depuis qu’elle a commencé avec l’attaque terroriste du Hamas contre le sud d’Israël le 7 octobre, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui ne fait pas de distinction entre civils et combattants dans son bilan.

Le ministère a déclaré samedi que les corps de 40 personnes tuées par les frappes israéliennes avaient été transportés dans les hôpitaux locaux dans les 24 heures.

Au moins trois personnes, dont une fillette de cinq ans, ont été tuées et six autres blessées lors d’une frappe dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de Gaza. L’armée israélienne n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.

L’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre a tué environ 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et 250 autres personnes ont été prises en otage.

Les forces israéliennes combattent les militants palestiniens dans une partie orientale de la ville de Gaza, Shijaiyah, depuis la semaine dernière.

Ailleurs, des milliers de Palestiniens restés à Rafah, la ville la plus au sud de Gaza, ont fui vers Muwasi, un camp de tentes côtier désigné par l’armée israélienne comme zone de sécurité.

Plus de 1,3 million de Palestiniens ont fui Rafah depuis l’incursion israélienne dans la ville début mai, tandis que les groupes humanitaires préviennent qu’il n’y a pas d’endroits sûrs où aller.

Pendant ce temps, les médiateurs américains, européens et arabes font pression pour empêcher les attaques transfrontalières accrues entre Israël et les militants du Hezbollah libanais soutenus par l’Iran de déclencher une guerre plus large au Moyen-Orient.

Téhéran et Tel-Aviv ont échangé samedi des menaces sur ce que l’Iran a qualifié de « guerre destructrice ». Des deux côtés de la frontière libanaise, l’escalade des frappes entre Israël et le Hezbollah semble s’être stabilisée cette semaine.

Les frappes quotidiennes continuent de frapper la zone frontalière, mais ce léger changement offre l’espoir d’apaiser les craintes immédiates, qui ont incité les États-Unis à envoyer un navire d’assaut amphibie avec une force expéditionnaire de la Marine pour rejoindre d’autres navires de guerre dans la région à titre de dissuasion.