Un plan visant à abattre 500 arbres matures dans un verger pour ouvrir la voie à une ligne de bus guidée a reçu le feu vert des conseillers locaux qui pensent qu’il contribuera à lutter contre le changement climatique.
Coton Orchard, qui est proche de Cambridge, est peuplé d’environ 1 000 arbres produisant certains des fruits préférés du pays, notamment des prunes et des poires.
C’est aussi un habitat désigné d’importance majeure.
Cependant, le conseil du comté a voté de justesse, 33 contre 26, pour construire une nouvelle ligne de bus qui reliera Cambridge à la ville émergente de Cambourne, à huit miles de là.
La décision va à l’encontre d’une pétition signée par 2 300 critiques ainsi que des arguments véhéments avancés lors des réunions du conseil, au cours desquelles les propositions ont été qualifiées de « totalement destructrices ».
Le MailOnline a rapporté qu’Anna Gazeley, à qui appartient la famille du verger, s’est opposée à l’abattage des arbres : « Les vergers traditionnels sont des points chauds de la biodiversité dans la campagne, abritant un large éventail d’animaux sauvages ainsi qu’un éventail d’espèces rares et rares au niveau national.
« Ce sont des habitats désignés d’importance primordiale et des protections accordées à juste titre. »
Le responsable de la biodiversité des vergers au People’s Trust for Endangered Species, Steve Oram, a qualifié la voie de bus de 160 millions de livres sterling de « proposition totalement destructrice ».
Il a ajouté que le coût de la perte environnementale « ne peut être compensé ».
Bien que le conseil paroissial de Coton ait averti qu’une voie de bus guidée permettrait d’économiser 90 à 210 secondes par trajet typique, la chef du conseil Lib Dem, Lucy Nethsingha, a cité un rapport de l’ONU soulignant la nécessité de décarboniser les économies.
Mme Nethsingha a déclaré : « Des liaisons de transport public de qualité sont un élément clé de la décarbonisation. Le passage à une économie nette zéro ne peut se faire sans changer notre façon de voyager.
Une décision finale ne sera pas prise tant qu’une enquête publique n’aura pas été entreprise, et le conseil demandera l’approbation du gouvernement avant de procéder.