La WTA n’aurait apparemment pas réussi à mettre la main sur Camila Giorgi après que l’ancienne numéro 26 mondiale ait discrètement pris sa retraite cette semaine. Le nom de Giorgi figurait sur la liste des joueurs retraités de l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis, mais elle n’a fait aucune annonce officielle sur la fin de sa carrière.
Giorgi n’avait pas joué de match depuis sa défaite contre Iga Swiatek à l’Open de Miami le 23 mars et n’a pas participé au prochain Open de France. Mercredi, les fans ont remarqué qu’elle était répertoriée comme « à la retraite » par l’ITIA, l’organisme qui supervise les protocoles antidopage nécessaires pour jouer au tennis professionnel.
La joueuse de 32 ans n’a pas annoncé qu’elle mettait fin à sa carrière de joueuse et, selon le Corriere della Sera, la WTA n’a désormais pas réussi à joindre Giorgi ou sa famille. Le circuit de tennis féminin n’aurait pas été au courant de la retraite de Giorgi.
Lorsqu’ils l’ont recherchée pour confirmer la nouvelle, ils auraient découvert que les téléphones de Giorgi, de son père Sergio et de ses frères Leandro et Amadeus avaient été débranchés. Il a également été suggéré que l’ancien quart de finaliste de Wimbledon ne révélerait rien avant Roland-Garros.
Giorgi a publié un selfie sur son histoire Instagram mardi 7 mai sans légende et n’a pas évoqué sa retraite. En se déclarant retraitée, la femme de 32 ans sera exclue du groupe de contrôle antidopage de l’ITIA pendant au moins six mois.
L’Italienne a réalisé son meilleur résultat en Grand Chelem à Wimbledon en 2018, atteignant les huitièmes de finale avant de s’incliner face à Serena Williams. Elle a également atteint les quarts de finale des Jeux olympiques de Tokyo en 2020.