Des centaines d’habitants kurdes ont inondé les rues autour d’un centre culturel à Paris où trois personnes ont été tuées et trois blessées dans ce que le gouvernement a qualifié d’attaque à motivation raciale. Le groupe de manifestants aurait jeté des pierres et se serait battu avec la police, qui aurait riposté en utilisant des gaz lacrymogènes. Onze officiers ont été blessés dans l’échange, a indiqué la police. L’incident survient après qu’un porte-parole du centre culturel, Agit Polat, a accusé les autorités françaises de « ne pas encore une fois nous protéger » contre une « attaque terroriste ».
On pouvait voir des manifestants se battre avec la police anti-émeute alors que les officiers tentaient de repousser les membres de la communauté kurde.
Des centaines d’habitants ont agité des drapeaux kurdes alors qu’ils tentaient de rendre hommage aux trois personnes tuées plus tôt vendredi.
Des habitants bouleversés sont descendus dans la rue alors que la police en tenue anti-émeute a bouclé le quartier autour de la rue d’Enghien, près du centre de Paris, où l’agresseur avait été arrêté plus tôt.
On a pu voir la police frapper les manifestants avec des boucliers anti-émeute alors que les combats éclataient.
Les incendies se sont propagés dans certaines parties de la ville où l’attaque avait eu lieu alors que les manifestants incendiaient des morceaux de caisses en bois et des ordures. Des panaches de gaz lacrymogène pouvaient également être vus dans les rues.
Une photo semble montrer un manifestant jetant un banc allongé en direction de la police.
Anne Hidalgo, la maire de la capitale française, a déclaré : « La communauté kurde et, à travers elle, tous les Parisiens, a été visée par ces assassinats commis par un militant d’extrême droite.
« Les Kurdes, où qu’ils résident, doivent pouvoir vivre en paix et en sécurité. Plus que jamais, Paris est à leurs côtés en ces temps sombres.
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