Les forces militaires de Moscou devraient abandonner la région de Kherson occupée par la Russie alors que la défense ukrainienne a lancé une contre-offensive pour reprendre la ville. Bien qu’elles soient contrôlées par les forces du président Poutine depuis les premières semaines de l’invasion, de nouvelles images censées provenir de Kherson ont révélé des preuves de la fuite des troupes russes du territoire. L’équipement militaire russe abandonné dans la région est suggéré comme une indication que les forces d’occupation « désertent » le territoire alors que les troupes ukrainiennes s’y installent.
Une vidéo du « kit russe abandonné » découvert à Kherson a été publiée sur les réseaux sociaux par Euan MacDonald, rédacteur en chef du journal national The New Voice of Ukraine.
Les vêtements comprennent des gilets militaires qui semblent être étiquetés avec une écriture russe, ainsi qu’un uniforme complet soigneusement disposé sur le sol.
Dans une légende accompagnant le message, M. MacDonald a déclaré: «Vidéo de l’armée ukrainienne, qui proviendrait de Kherson: kit russe abandonné, même un uniforme complet posé sur le sol.
« Une explication possible à cela est que les soldats russes enfilent des vêtements civils et désertent, comme cela s’est déjà produit en Ukraine. »
Les troupes russes auraient abandonné les vêtements, qui les identifient clairement comme appartenant aux forces du président Poutine, avant de fuir Kherson.
Des informations faisant état d’activités similaires ont émergé en avril après que les renseignements aient suggéré que les troupes russes s’étaient déguisées en civil pour échapper aux forces ukrainiennes alors que l’armée du président Poutine se déplaçait pour lancer une nouvelle attaque dans l’est.
Un rapport de l’état-major général des forces armées ukrainiennes de l’époque avertissait que les troupes russes avaient volé « des véhicules à moteur et des vêtements civils aux résidents locaux ».
Un tel comportement est une violation de la Convention de Genève qui exige que les forces militaires aient un « signe distinctif fixe reconnaissable à distance » afin de leur donner droit à la protection des prisonniers de guerre.