La NASA se prépare à un retour passionnant sur la Lune, marquant plus de 50 ans depuis la dernière mission Apollo. Les États-Unis ont préparé le terrain pour cette entreprise cosmique, en programmant le lancement de l’atterrisseur Peregrine ce mois-ci.
Développé par la société américaine Astrobotic, Peregrine devrait embarquer des instruments de la NASA destinés à étudier de manière approfondie l’environnement lunaire.
La mission s’aligne sur les plans ambitieux de la NASA pour les futures missions habitées, notamment la prochaine mission Artemis, marquant une nouvelle ère d’exploration lunaire.
Prévu pour être le premier vaisseau spatial privé à atterrir sur la Lune, Peregrine joue un rôle central dans le programme Commercial Lunar Payload Services (CLPS) de la NASA.
Le PDG d’Astrobotic, John Thornton, a déclaré dans une interview précédente : « L’un des grands défis de ce que nous tentons ici est de tenter un lancement et un atterrissage sur la surface de la Lune pour une fraction de ce que cela coûterait autrement. »
Il a reconnu la difficulté historique des alunissages, avec seulement environ la moitié des missions réussissant, ce qui rend la mission à la fois passionnante et intimidante.
Le décollage prévu de Cap Canaveral, en Floride, est fixé au 24 décembre, et la descente autonome est prévue pour janvier ou février.
L’atterrissage de Peregrine, qui ne sera pas contrôlé par l’homme, est prévu pour le 25 janvier, garantissant ainsi des conditions optimales à l’emplacement cible.
Astrobotic n’est pas le seul collaborateur des efforts d’exploration lunaire de la NASA. Parmi les autres acteurs clés figurent Firefly Aerospace, Draper et Intuitive Machines.