La rangée est centrée sur le Svalbard dans le cercle polaire arctique, un territoire créé en 1920 et gouverné par la Norvège. La Norvège revendique également la souveraineté de la zone économique exclusive (ZEE) de l’archipel pour la pêche à moins de 200 milles et affirme qu’elle est responsable de la fixation des quotas pour tous les stocks de poissons dans cette zone.
Pour cette raison, Oslo a alloué 18 000 tonnes de cabillaud aux navires de l’UE pour 2021 en raison du départ du Royaume-Uni de l’UE.
À la suite du retrait du Royaume-Uni de l’UE, la Norvège estime que la pêche historique du Royaume-Uni ne peut plus constituer la base d’un quota pour l’UE, et le quota de pêche historique du Royaume-Uni de 6 000 a donc été déduit lorsque le quota de l’UE a été calculé.
Dans une lettre envoyée aux chefs de la Commission européenne, le ministre de la Pêche Odd Emil Ingebrigtsen a clairement indiqué à l’UE que toute pêche au-delà des allocations de quotas de la Norvège sera classée comme pêche illégale et sera appliquée par les garde-côtes du pays.
Les garde-côtes norvégiens affirment que la flotte de l’UE a pêché environ 80 pour cent de son quota, fixé par la Norvège.
L’agence gouvernementale a déclaré qu’avec des captures hebdomadaires de 50 tonnes par jour et la pleine poussée de 15 à 16 chalutiers de l’UE qui pêchent généralement en août, le quota restant de 3 900 tonnes devrait être rapidement exploité.
Mais Bruxelles n’est pas content qu’Oslo ait fixé les quotas et a alloué aux États membres de l’UE un quota de cabillaud de 29 000 tonnes pour la pêche au large du Svalbard.
Cela est contraire aux droits souverains de la Norvège en vertu du droit de la mer, les palourdes d’Oslo, qui prennent très au sérieux la fixation unilatérale des quotas par l’UE.
Mais la Commission européenne a déclaré aujourd’hui que leurs actions sur les quotas étaient des « actes discriminatoires » et une violation du traité du Svalbard.
Il ajoute que l’UE est « prête à mettre en œuvre toutes les contre-mesures nécessaires contre la Norvège pour garantir les droits de pêche légitimes de l’UE si des actes illégaux sont commis ».
L’UE indique clairement qu’elle « n’accepte pas les arguments norvégiens selon lesquels la zone du Svalbard est une zone norvégienne conforme à la zone économique norvégienne ».