Samedi dernier, c’était le neuvième week-end consécutif que des manifestants descendaient dans les rues de France pour exprimer leur opposition aux mesures sanitaires obligatoires, introduites en juillet. Rien qu’à Paris, trois à quatre manifestations distinctes ont été organisées, qui devaient toutes se terminer place du Palais Royal. La place abrite deux des principales institutions françaises – le Conseil constitutionnel (Conseil constitutionnel) et le Conseil d’État (Conseil d’État).
Cependant, alors que les manifestants approchaient de la fin de leur marche, ils ont été confrontés à des gaz lacrymogènes et des canons à eau.
Fabrice Grimal a décrit la panique et le chaos qui ont suivi, alors que les gens tentaient désespérément de fuir les lieux.
« La jonction finale par le Palais Royal a été épique », a-t-il déclaré à Express.co.uk
« A peine arrivés, les gens ont été piégés dans une cage de luxe entre les magnifiques murs du Louvre et les arcades de la rue Rivoli.
« On a eu là-bas un épisode qui nous a rappelé la grande époque des Gilets jaunes : du gaz partout faisant pleurer tout le monde avec des gens qui s’évanouissaient un peu partout, trois canons à eau fonctionnant en même temps sur une petite zone, provoquant panique et courses de masse.
« Une fois sortis de cet enfer, nous avons vu un seul véhicule de police attaqué par des manifestants qui n’étaient pas tous des black blocs.
Le ministère français de l’Intérieur a déclaré que 85 personnes avaient été arrêtées à Paris après le déclenchement d’affrontements.
Ils ont également déclaré que 121 000 avaient manifesté dans tout le pays, dont 19 000 dans la capitale.
« Ce n’est pas une blague bien sûr, juste un mensonge. »
Le président français a introduit en juillet une nouvelle loi qui oblige les personnes à être en possession d’un « pass santé » pour manger au restaurant, boire dans les bars, voyager en train et en avion et assister à des lieux culturels et à des événements sportifs.
De plus, la loi oblige les travailleurs de la santé à se faire vacciner contre le Covid avant le 15 septembre, sous peine d’être suspendus de leur travail.