Les ministres français ont été contraints de défendre l’octroi de permis de séjour pour les emplois en pénurie. Au milieu de vives critiques de la part des politiciens de droite à l’encontre de cette politique.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a défendu le plan du gouvernement français. Qui, selon lui, serait poursuivi avec « efficacité et justice ».
Cette décision a été critiquée par des responsables politiques du Rassemblement national (RN). Notamment de Marine Le Pen qui menacent de déposer une motion de censure à l’encontre de l’Assemblée française.
Le président de la délégation du RN auprès du député européen Jean-Paul Garraud a critiqué cette politique. Et accusé le gouvernement d’Emmanuel Macron de « mensonges, de mépris et d’hypocrisie ».
M. Garraud a écrit sur X : « Le ministre de l’Intérieur veut donc régulariser massivement les clandestins sur le sol français afin de les utiliser comme main d’œuvre pour des emplois non désirés !
« Derrière ce faux humanisme se cache une volonté politique de ne pas arrêter toute cette immigration de masse. Pourquoi nous dire que vous voulez arrêter le flux d’immigrés clandestins alors que vous vous préparez à les régulariser à chaque instant ?
« Mensonges, mépris et hypocrisie, telle est la réalité du discours du gouvernement. »
Le projet a également été critiqué par le président de Génération Frexit, Charles-Henri Gallois, qui l’a qualifié d' »irresponsable ».
M. Gallois a déclaré : « Un appel irresponsable à toujours plus d’immigration clandestine, à l’heure où les chiffres de l’immigration légale sont déjà insupportables et empêchent toute assimilation.
« C’est donc un projet de loi en faveur de plus d’immigration, malgré les propos de Darmanin. »
La Première ministre française Élisabeth Borne a cherché à rassurer les critiques.
Elle a déclaré : « Nous sommes dans un pays où le taux de chômage est de 7 pour cent, donc la priorité (…) est vraiment de permettre en priorité aux demandeurs d’emploi de retrouver un emploi. »