Le chef d’état-major interarmées sud-coréen affirme que Pyongyang a lancé le missile mardi, mais n’est actuellement pas en mesure de confirmer quel type de projectile a été tiré au large de la côte est du pays. L’observation de Séoul a également été confirmée par les garde-côtes japonais, selon un rapport publié dans Bloomberg.
Dans un communiqué repris par le Daily Star, les garde-côtes ont averti : « Un missile balistique potentiel a été lancé depuis la Corée du Nord.
« Les navires doivent prêter attention aux informations futures, et s’ils trouvent un objet tombé, ne s’en approchent pas et rapportent les informations pertinentes aux garde-côtes japonais. »
Jesse Johnson du Japan Times s’est également rendu sur Twitter pour confirmer que le Premier ministre du pays, Fumio Kishida, a déclaré que la Corée du Nord avait tiré deux missiles balistiques.
Le lancement a eu lieu mardi depuis la ville portuaire de Sinpo.
La Corée du Nord aurait tiré plusieurs autres missiles ces dernières semaines.
L’annonce de Séoul intervient alors que les chefs des services de renseignement de Washington et de Tokyo sont arrivés dans la capitale sud-coréenne pour discuter de la montée des tensions en Corée du Nord.
Les pourparlers précédents entre les États-Unis et la Corée du Nord sont au point mort et se sont aggravés depuis que Kim Jong-un a eu ses différends diplomatiques avec le commandant en chef de l’époque, Donald Trump.
Kim Jong-un a depuis rejeté les offres de l’administration de Joe Biden d’engager des pourparlers et a demandé à Washington d’abandonner ce qu’il considère être une « politique hostile » envers la Corée du Nord.
La Corée du Nord, la Chine, la Russie et les États-Unis développeraient tous de tels missiles.
Un rapport du Financial Times, basé sur des affirmations faites par cinq sources anonymes, a révélé que la fusée de Pékin n’a raté sa cible finale que de trois douzaines de kilomètres.
La Chine a nié avoir lancé un missile hypersonique et a plutôt affirmé qu’elle effectuait des tests sur un vaisseau spatial.