Ces derniers mois, les dirigeants communistes chinois ont intensifié leurs pressions sur l’État insulaire. Il y a eu de nombreuses incursions dans l’espace aérien de Taiwan par des avions de combat de l’Armée populaire de libération (APL). L’APL a également effectué plusieurs exercices navals et militaires dans et autour du détroit de Taïwan.
Les États-Unis ont répondu aux actions militaires agressives de Pékin en augmentant les patrouilles navales dans la région, ainsi qu’en autorisant les ventes d’armes à Taipei.
La dernière intervention américaine a eu lieu vendredi, lorsque le destroyer lance-missiles USS Kidd et le coupeur USCGC Munro ont effectué un transit par le détroit de Taiwan.
Les manœuvres navales américaines ont suscité une réaction cinglante du rédacteur en chef du Global Times – un tabloïd quotidien chinois sous le contrôle du Parti communiste.
L’éditeur s’est moqué de la conviction de Taipei que « Daddy America » irait à sa rescousse et préserverait son autonomie.
Ils ont rejeté les actions américaines comme des postures vides, suggérant que Washington n’avait ni l’estomac ni la capacité de mener une guerre avec la Chine dans son arrière-cour.
« Dans le détroit de Taïwan et la mer de Chine méridionale, les États-Unis perdent progressivement leur élan et leur confiance pour déployer leur force militaire face à la Chine », a écrit l’éditeur.
Pékin revendique la pleine souveraineté sur Taïwan et n’a pas caché qu’il était prêt à recourir à la force pour le reprendre.
Dans un discours à l’occasion du 100e anniversaire du Parti communiste chinois, le président Xi Jinping a réitéré cette ambition, tout en promettant d’écraser toute tentative d’indépendance sur l’île.
Il a déclaré à son auditoire : « Personne ne devrait sous-estimer la forte détermination, la ferme volonté et la forte capacité du peuple chinois à sauvegarder la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale.