La CHINE a demandé à adhérer à l’Accord global et progressif de partenariat transpacifique (CPTPP) dans une démarche qui pourrait changer les objectifs des plans commerciaux post-Brexit de Boris Johnson. Cette décision a été officialisée par le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, dans une demande officielle de candidature envoyée au ministre néo-zélandais du Commerce Damien O’Connor.
Le CPTPP compte actuellement 11 membres, dont l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Japon parmi ses plus grandes puissances économiques.
Avant son existence, le pacte était officiellement connu sous le nom de Partenariat transpacifique, ou TPP.
Mais le retrait des États-Unis par l’ancien président Donald Trump a vu l’évolution du partenariat, dont les onze signataires ont des économies combinées représentant 13,4% du produit intérieur brut mondial, à environ 13 500 milliards de dollars, faisant du CPTPP l’un des plus importants au monde. zones de libre-échange par PIB.
Une entrée dans l’accord sera considérée comme une victoire économique majeure pour la Chine, qui est déjà membre du Partenariat économique régional global, ou RCEP, lui-même un accord commercial qui voit ses 15 membres représenter 30 % du PIB mondial, couvre un population de 2,2 milliards de personnes et génère plus de 26 000 milliards de dollars de revenus.
La candidature pourrait porter un coup dur aux plans post-Brexit du Premier ministre Boris Johnson.
Le gouvernement espérant avoir conclu un accord sur mesure, la demande d’adhésion de la Chine pourrait remplacer tout accord direct.
Le Royaume-Uni a également exprimé son intérêt à adhérer à l’accord, un plan initialement invoqué pour contrer la domination chinoise dans le domaine économique mondial.
La manifestation d’intérêt du Royaume-Uni étant largement appréciée par les membres actuels de l’accord, tout l’accent sera désormais mis sur la question de savoir si le même accueil est réservé aux Chinois.
Si tel est le cas, le premier ministre jouera un rôle potentiellement compliqué dans le lobbying pour de nouveaux accords commerciaux si l’accord est conclu.