Cela fait suite aux commentaires faits lundi par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, affirmant que « l’arsenal nucléaire de la Chine se développe rapidement » et que « tout cela se passe sans aucune limitation ni contrainte… et avec un manque total de transparence ». Le chef de l’OTAN aurait imité les propos tenus par Washington, accusant la Chine d’un manque de transparence sur sa politique nucléaire et le nombre d’armes détenues dans son arsenal.
L’examen intervient alors que la Chine n’a pas rendu public le nombre de ses ogives et lanceurs nucléaires.
Des inquiétudes ont été exprimées sur ce qui se passerait si la Chine prenait l’initiative de lancer des attaques nucléaires contre les États-Unis et l’OTAN, mais le Global Times a rejeté l’idée en disant qu’un tel acte « équivaudrait à commettre un suicide stratégique ».
Les États-Unis et d’autres alliés ont reçu un sentiment de sécurité contre une telle menace de la part du pays, qui est la seule grande puissance nucléaire à promettre publiquement « pas d’utilisation en premier » d’armes nucléaires.
Le journal chinois de langue anglaise a également répondu au commentaire de manque de transparence en disant que bien que la Chine n’ait pas déclaré l’étendue de son arsenal nucléaire, la quantité de celui-ci « est bien inférieure au nombre d’armes nucléaires aux États-Unis ».
Ils disent également qu’il est « certain » qu’« une fois qu’un conflit militaire se produira entre la Chine et les États-Unis, la Chine n’utilisera d’abord des armes nucléaires en aucune circonstance », avant de se demander si les États-Unis inciteraient à l’utilisation d’armes nucléaires « si les États-Unis subit une grande perte dans les conflits militaires conventionnels ».
Ils appellent M. Stoltenberg à « promettre solennellement à la Chine au nom de l’OTAN et des États-Unis qu’ils ne seront à aucun moment les premiers à utiliser des armes nucléaires contre la Chine ».
Une présence militaire a commencé à se développer près de la Chine en raison des mesures prises par les États-Unis pour mobiliser leurs alliés européens.
Le pays serait également confronté à des pressions militaires, car les États-Unis ont « déployé des déploiements militaires de plus en plus offensifs contre la Chine ».
Le journal fait référence aux tentatives des États-Unis comme ayant recours « à des approches de la guerre froide telles que le confinement stratégique et l’intimidation militaire » qui, selon eux, « ne forcent la Chine qu’à se préparer au pire ».
Ils blâment la construction d’une « dissuasion nucléaire plus forte basée sur la capacité de deuxième frappe » sur la pression qu’ils subissent de la part des États-Unis et des menaces croissantes.
La Chine affirme qu’elle a toujours mis l’accent sur la défense en tant que méthode de « réflexion stratégique ».
Le journal a déclaré qu’en ce qui concerne l’arsenal nucléaire, ils « pensent qu’il suffit de maintenir une dissuasion efficace », une décision qu’ils ont qualifiée de « bon sens » déclarant « c’est transparent ».