Pyogyang a tiré hier deux missiles balistiques sur sa côte est, alors qu’il effectuait son premier test de telles armes en six mois. KCNA a affirmé que les missiles avaient parcouru 800 km (497 miles), avant de toucher une cible située dans la mer au large de la côte est de la Corée du Nord. Le ministre japonais de la Défense a déclaré plus tard qu’ils avaient atterri à l’intérieur de la zone économique exclusive de son pays.
Le régiment de missiles embarqués est une nouvelle caractéristique de l’armée du Nord et a été créé plus tôt cette année, a rapporté KCNA.
Pak Jong Chon, un maréchal nord-coréen, a déclaré à l’agence de presse d’État : « Le système de missiles embarqués sert de moyen efficace de contre-attaque capable de porter un coup dur et simultané aux forces menaçantes. »
Les chefs d’état-major interarmées (JCS) de la Corée du Sud ont confirmé que les missiles avaient été lancés depuis des zones intérieures centrales et se dirigeaient vers l’est en direction de la mer du Japon, également connue sous le nom de mer de l’Est.
Le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, a critiqué Pyongyang pour ses actions, qualifiant le lancement de « scandaleux ».
Washington l’a décrit comme une menace pour les pays voisins et la communauté internationale au sens large.
La Corée du Nord est actuellement interdite en vertu des résolutions de l’ONU d’effectuer des tests de missiles balistiques.
Séoul a tiré son premier missile balistique lancé par sous-marin, connu sous le nom de SLBM, quelques heures seulement après que le Nord ait effectué ses tests.
Le professeur John Delury de l’Université Yonsei a déclaré à l’agence de presse AFP : « C’est un timing extraordinaire que vous ayez non pas une mais deux Corées testant des missiles balistiques le même jour.
« Cela témoigne du fait qu’il y a une course aux armements dans cette région. »