Keir Starmer a fustigé le non-respect de son engagement en matière de leadership : « Dit une chose puis en fait une autre ! »

Keir Starmer, le leader du Parti travailliste britannique, se trouve sous une pression croissante de la part de ses collègues députés pour réformer la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). Cette demande survient dans un contexte où de nombreux membres du parti estiment que les lois actuelles entravent la capacité du gouvernement à expulser les demandeurs d’asile déboutés et les criminels étrangers.

Les députés travaillistes, en particulier ceux représentant des circonscriptions où l’immigration est un sujet sensible, plaident pour une révision des lois sur les droits de l’homme afin de permettre une plus grande flexibilité dans les décisions d’expulsion.

Starmer, qui a déjà exprimé son soutien à un contrôle plus strict de l’immigration, se retrouve dans une position délicate. D’une part, il doit répondre aux préoccupations de ses collègues qui craignent que l’inaction sur ce sujet ne nuise aux chances du parti lors des prochaines élections.

La pression exercée sur Starmer reflète une tendance plus large au sein du Parti travailliste, qui cherche à se repositionner sur des questions d’immigration pour attirer un électorat plus large. Les réformes proposées pourraient inclure des modifications législatives pour limiter l’impact de la CEDH sur les politiques d’immigration, tout en tentant de maintenir un équilibre avec les valeurs fondamentales du parti.