Keir Starmer a fustigé le non-respect de son engagement en matière de leadership : « Dit une chose puis en fait une autre ! »

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a récemment procédé à une remaniement notable au sein de son cabinet, dans un contexte politique tendu au Royaume‑Uni, cherchant à redynamiser son gouvernement et à répondre aux défis politiques et économiques croissants.

Cette réorganisation, initiée au début de septembre 2025, a été en partie motivée par la démission de l’ancienne numéro deux du gouvernement, Angela Rayner, qui a quitté son poste après avoir admis une erreur administrative concernant des paiements de taxes. Ce départ a ouvert la voie à une série de changements dans l’équipe exécutive.

Parmi les ajustements, David Lammy a été nommé nouveau vice‑premier ministre et Lord Chancelier, assumant ainsi un rôle central dans l’administration Starmer. À ses côtés, Shabana Mahmood a pris les rênes du ministère de l’Intérieur, remplaçant Yvette Cooper, qui elle‑même a été repositionnée au poste de chef de la diplomatie britannique.

Un autre changement significatif concerne Darren Jones, nommé au poste stratégique de Chief Secretary to the Prime Minister, rôle clé pour coordonner les grandes priorités politiques et économiques de Downing Street. James Murray a pour sa part repris la fonction de Chief Secretary to the Treasury, consolidant la ligne économique du gouvernement.

Ce remaniement intervient alors que Starmer fait face à une opinion publique plus sceptique, marquée par des critiques sur son leadership et les défis persistants comme l’économie, le coût de la vie ou encore les relations internationales. Selon des sondages récents, sa cote de popularité a chuté, reflétant un certain mécontentement au sein de l’électorat britannique.