Dans un monde de plus en plus instable, la sécurité de la Grande-Bretagne ne dépend pas uniquement de nos forces armées.
Cela nécessite des alliances solides et un engagement ferme en faveur de la défense nationale. Au cœur de tout cela se trouve la « relation spéciale » avec les États-Unis – un partenariat forgé dans les jours les plus sombres du XXe siècle et qui continue de soutenir la stabilité mondiale.
Pourtant, sous le régime travailliste de Sir Keir Starmer, cette pierre angulaire de notre politique de défense risque d’être ébranlée.
L’incertitude persistante du Parti travailliste concernant les dépenses de défense est profondément préoccupante. Le gouvernement conservateur précédent s’était engagé à augmenter les dépenses de défense à 2,5 pour cent du PIB d’ici 2030, augmentant ainsi les ressources dont nos militaires disposent pour défendre notre pays et maintenir la paix mondiale. Cet engagement reflétait non seulement les dangers croissants d’un monde plus instable, avec des menaces potentielles croissantes de la part de la Russie, de la Chine et de l’Iran, mais aussi un dévouement clair et inébranlable envers nos forces armées.
À l’opposé, Starmer n’a offert aucune assurance de ce type, laissant nos militaires vulnérables à de nouvelles réductions imposées par Rachel Reeves et le Trésor britannique.
Sans une nette augmentation des financements, des projets de défense vitaux risquent d’être retardés ou abandonnés. Il y a quelques semaines à peine, le secrétaire à la Défense a annoncé des coupes de 500 millions de livres sterling dans les navires de guerre, les hélicoptères militaires et une flotte de drones.
Au cours des prochains mois, l’incapacité du parti travailliste à tracer une voie claire vers un taux de 2,5 pour cent pourrait conduire à des réductions encore plus importantes, susceptibles d’être bien accueillies par des adversaires comme Vladimir.
Poutine. Pendant ce temps, la modernisation indispensable de notre flotte navale, la mise à niveau des véhicules blindés et l’expansion des systèmes de défense antimissile continueront d’être reportées.
La question des îles Chagos met en lumière la politique étrangère dangereusement erronée du Labour et sa volonté de mettre en péril les intérêts stratégiques de la Grande-Bretagne. L’archipel des Chagos, en particulier la base militaire cruciale de Diego Garcia, est un pilier de la sécurité occidentale, permettant des opérations conjointes vitales entre la Grande-Bretagne et les États-Unis.
Cette base est essentielle à notre stratégie de défense, soutenant les efforts de lutte contre le terrorisme et nos obligations mondiales plus larges. Pourtant, les travaillistes semblent déterminés à abandonner leurs plus proches alliés. L’idée selon laquelle nous pourrions abandonner le contrôle de Diego Garcia pour apaiser les jugements non contraignants des organismes internationaux sape le fondement même de notre « relation spéciale » avec les États-Unis, affaiblissant notre position dans les points chauds mondiaux critiques.
En outre, il apparaît de plus en plus clairement que le nouveau gouvernement mauricien et la nouvelle administration Trump ont de fortes réserves quant à tout accord concernant la souveraineté des îles Chagos.
Alors que ces deux acteurs clés expriment des doutes, le moment est sûrement venu d’abandonner ce projet de traité. Continuer sur cette voie risque de compromettre notre sécurité, sans pour autant offrir de bénéfices tangibles en retour.
Les États-Unis restent l’allié le plus proche de la Grande-Bretagne, mais les alliances reposent sur la confiance et la fiabilité mutuelle. En ne s’engageant pas pleinement sur des dépenses de défense de 2,5 pour cent et en envisageant des politiques qui pourraient affaiblir les fondements stratégiques de notre relation, Starmer risque de placer ce partenariat sur une base précaire. À une époque d’instabilité mondiale croissante, la Grande-Bretagne ne peut pas se permettre de paraître faible ou indécise, que ce soit auprès de nos amis ou de nos ennemis. Nous devons faire preuve de vision et de détermination pour sauvegarder à la fois notre nation et nos alliances clés.