Les États-Unis sont, au cours des derniers mois, tombés en disgrâce aux yeux d’Israël. Malgré la victoire bienvenue de M. Biden aux États-Unis, des différences politiques clés entre lui et M. Netanyahu ont laissé un vaste fossé entre les nations. Et le nouveau président Naftali Bennett est arrivé à Washington avec l’espoir de rétablir une relation qui est « en ruines ».
Lorsque M. Biden a pris le pouvoir, il a tenté de séparer sa nouvelle administration de celle de son prédécesseur.
Le président Trump avait intensifié les relations hostiles des États-Unis avec l’Iran, tirant les États-Unis hors de l’accord nucléaire et installant une série de sanctions à sa place.
Cette décision a sonné l’alarme au sein de la communauté internationale, qui craignait que l’Iran ignore les contrôles sur la prolifération nucléaire.
L’ancien président israélien Benjamin Netanyahu, dont l’administration s’est opposée à l’accord nucléaire depuis sa création, s’en est félicité.
Les promesses de M. Biden de ramener les États-Unis dans l’accord nucléaire résumaient les désaccords sur l’élaboration de la politique iranienne entre les deux premiers ministres.
Selon le New York Times, la méfiance de M. Netanyahu était si profonde qu’il a ordonné au Mossad et à d’autres agences israéliennes de retenir le partage de renseignements avec les États-Unis.
En avril, des responsables israéliens ont informé les responsables américains de leur intention d’attaquer la centrale nucléaire iranienne de Natanz deux heures auparavant.
Le court préavis signifiait que les services secrets américains n’avaient pas eu le temps d’intervenir ou même d’évaluer l’opposition.
Le général de division israélien Aharon Zeevi Farkash a déclaré que le partage de renseignements constituerait « l’un des sujets les plus importants » dont ils discutent.
Sinon, M. Bennett a déclaré qu’il espérait persuader M. Biden de revoir l’accord nucléaire iranien.
S’exprimant avant la réunion, il a déclaré qu’il dirait au président qu’il est « le temps d’arrêter les Iraniens, d’arrêter cette chose ».
Il a ajouté qu’il ne voudrait pas réintégrer un accord nucléaire « qui a déjà expiré et n’est pas pertinent, même pour ceux qui pensaient qu’il était pertinent autrefois ».