Au milieu des problèmes entourant le protocole, M. Johnson a été invité à défendre le Royaume-Uni alors qu’il effectuait son voyage de quatre jours aux États-Unis. Bien que M. Biden se soit joint à ses homologues pour dévoiler l’alliance Aukus la semaine dernière, il a été un ardent critique du Brexit tout au long de son séjour à Washington. Express.co.uk a demandé dans un sondage en ligne exclusif: « Boris devrait-il devenir dur avec Biden lors des pourparlers la semaine prochaine au milieu des craintes que les États-Unis soutiennent l’UE? »
En réponse, sur les 859 personnes qui ont voté, 817 ont déclaré que le Premier ministre devait être dur avec le président.
En revanche, 38 ont voté « non » tandis que quatre n’étaient pas sûrs.
Commentant le sondage, de nombreux Britanniques ont critiqué les États-Unis pour avoir tenté de s’ingérer dans la politique britannique.
Après le retrait soudain d’Afghanistan, un lecteur a déclaré : « Les États-Unis, en particulier sous Biden et Harris, ne soutiendront jamais que l’UE et les Irlandais.
« Ils oublieront toute notre aide et nous utiliseront. Poursuivez les accords commerciaux avec CANZUK, les pays du Commonwealth et le reste du monde.
« Ne laissez plus les États-Unis nous maltraiter à nouveau, regardez la débâcle du retrait d’Afghanistan.
« Je n’ai vu aucun remerciement lorsque nos forces ont sauvé beaucoup de leurs gens alors qu’on leur a dit de ne pas le faire.
« J’aime vraiment beaucoup d’Américains mais leurs politiciens ne sont pas dignes de confiance. »
« C’est juste pour commencer, je suis sûr que les gens les plus instruits de Downing Street pourraient dresser des listes beaucoup plus longues que moi d’arguments raisonnables pour lesquels les États-Unis devraient prendre notre parti. »
Un troisième a déclaré: « Le comportement enfantin de Macron et la façon dont il a insulté l’Amérique ont rendu la tâche de Johnson un peu plus facile. »
M. Johnson s’est envolé pour New York dimanche pour commencer sa visite de quatre jours aux États-Unis.
Il assistera à l’Assemblée générale des Nations Unies avant de visiter la Maison Blanche pour la première fois depuis son entrée en fonction en 2019.
Sa rencontre intervient alors que le gouvernement français s’indigne de l’alliance Ausuk.
L’alliance partagera la technologie entre les trois nations et fournira à terme à l’Australie un sous-marin à propulsion nucléaire.
Ce faisant, le gouvernement australien a supprimé son programme de sous-marins de 90 milliards de dollars (47 milliards de livres sterling) avec la France.
En réponse, les responsables français ont affirmé que tout accord commercial entre l’UE et l’Australie risquait désormais de s’effondrer.