La Cour européenne de justice (CJUE) a récemment condamné le membre de l’UE pour avoir insisté sur le fait que le personnel militaire n’est pas inclus dans la semaine de travail de 35 heures du pays. Il n’était pas d’accord et a statué que les mêmes lois du travail s’appliquent aux soldats qu’à tout autre travailleur à condition qu’ils ne participent pas à des opérations actives.
Cela a provoqué l’indignation du gouvernement de M. Macron – qui insiste sur le fait que le personnel militaire doit rester exempt d’honorer leur engagement d’être disponible « à tout moment et en tout lieu ».
La ministre des Forces armées, Florence Parly, a vivement protesté contre cette décision.
Il a confié au Figaro : « (Il) ignore la réalité du quotidien de nos soldats, qui exercent très souvent plusieurs métiers en même temps.
« De plus, l’efficacité de notre outil de défense repose sur l’ensemble de nos soldats, et nous ne menons pas d’opérations de guerre efficaces si le matériel n’est pas bien entretenu, si les visites médicales ne sont pas effectuées à temps, si la nourriture n’est pas fournie.
« En plus des contraintes de gestion considérables que cela pourrait impliquer, cela compromettrait également l’identité de nombre de nos unités. »
L’ingérence de l’UE a été critiquée par des personnalités françaises de tous les horizons politiques.
L’ancien Premier ministre Edouard Philippe a qualifié la décision de la Cour européenne de justice de « contraire à nos intérêts nationaux les plus fondamentaux ».
Il a déclaré que la « décision des juges européens » sur le temps de travail des soldats « touche au cœur de la souveraineté et de la sécurité de la France ».
Il a ajouté : « Je suis farouchement pro-européen. Tout dans mon engagement politique et ma filiation intellectuelle confirme mon attachement à la construction européenne.
« Mais cette décision de la plus haute juridiction européenne est en principe contraire aux intérêts nationaux les plus élémentaires.
« Elle touche au cœur de la souveraineté et de la sécurité de la France. Ce n’est pas acceptable.
Même l’ancien eurocrate Michel Barnier a critiqué son UE bien-aimée.
Il a déclaré : « La liberté des États d’organiser leurs forces de sécurité et leurs services de renseignement de manière souveraine doit être clairement restaurée.
« L’unité de l’Europe ne doit pas être réalisée par l’uniformité. »