Le chancelier allemand Olaf Scholz pourrait refuser son invitation à un grand sommet britannique sur l’intelligence artificielle, selon des informations.
Le gouvernement organise le 1er novembre un événement destiné aux leaders technologiques, aux universitaires et aux dirigeants politiques pour discuter de la sécurité de l’IA.
L’ordre du jour se concentrera sur les menaces futures spécifiques posées par l’évolution rapide des technologies, comme la cybersécurité.
Des responsables gouvernementaux ont suggéré de créer un organisme de surveillance de l’IA pour suivre les évolutions à mesure qu’elle devient plus largement utilisée.
Bien qu’aucune liste d’invités n’ait été publiée sur les 100 participants attendus, certains au sein du secteur affirment qu’il n’est pas sûr que l’événement attirera les plus hauts dirigeants.
Selon la BBC, une source gouvernementale a déclaré que le sommet recevait « beaucoup d’attention » de la part des dirigeants du monde entier.
La réunion, qui durera deux jours, vise à rassembler des hommes politiques ainsi que des experts indépendants pour en savoir plus sur l’IA et ses perspectives.
La première journée réunira des entreprises technologiques et des universitaires pour une discussion présidée par la secrétaire d’État à la Science, à l’Innovation et à la Technologie, Michelle Donelan.
Le deuxième jour devrait voir un « petit groupe » de personnes, y compris des personnalités gouvernementales internationales, participer à des réunions dirigées par le Premier ministre Rishi Sunak.
L’événement a lieu dans le Buckinghamshire à Bletchley Park. Bien qu’aucune décision finale n’ait encore été prise, il semble désormais peu probable que la chancelière allemande soit présente.
Certains craignent que sa non-présentation puisse avoir un « effet domino » auprès d’autres dirigeants mondiaux, comme le président français Emmanuel Macron, également non confirmé.
Des sources gouvernementales affirment que certains chefs d’État ont clairement manifesté leur intention de se présenter.
Le ministre des Affaires étrangères a confirmé en septembre qu’un représentant chinois avait été invité, malgré la controverse.