Les derniers chiffres révélant que les contribuables dépensent 8 millions de livres sterling par jour pour loger les migrants suscitent, à juste titre, la fureur à plusieurs niveaux.
De nombreuses communautés ont connu un afflux soudain de migrants, mettant la pression sur les services locaux et ayant un impact sur l’économie locale, les hébergements touristiques et événementiels étant fermés à la communauté. Et souvent, il s’agit aussi d’hébergements assez haut de gamme.
Pire encore, une grande partie de ces 8 millions de livres sterling sera destinée à héberger des migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni, en passant par des pays sûrs et sans fuir les zones de guerre ou les persécutions.
Beaucoup n’ont aucune demande d’asile crédible au Royaume-Uni.
Cela ne peut pas être de l’argent bien dépensé et cela signifie que de faux demandeurs d’asile renversent ceux qui fuient le danger, alors que la plupart conviendraient que nous avons un devoir de diligence pour les aider à réduire la file d’attente.
Cela renforce l’urgence pour le gouvernement de remettre en service les anciennes bases militaires, les barges et autres hébergements qui coûtent moins cher et n’ont pas le même impact sur tant de communautés locales.
Mais il est encore plus important de s’attaquer à la source de ce problème coûteux : empêcher les petits bateaux de traverser la Manche.
Accélérez les délais de traitement des réclamations de ceux qui sont ici. Éloignez les demandeurs d’asile déboutés dès que possible.
Malgré une nouvelle législation solide et des programmes de réinstallation au Rwanda, le gouvernement a littéralement du mal à mettre en place des solutions, malgré sa détermination.
En revanche, le parti travailliste critique le bilan du gouvernement qui s’est opposé à chaque texte législatif visant à réprimer les demandeurs d’asile fictifs, et tente maintenant de convaincre l’UE d’un accord qui entraînerait des milliers d’arrivées supplémentaires sur nos côtes.
Nous avons récemment découvert que malgré le financement de la police française à hauteur de 480 millions de livres sterling, la proportion de migrants interceptés sur les plages françaises a en réalité diminué cette année.
Pendant ce temps, la Belgique, à qui nous ne payons rien, a réduit de 90 pour cent le nombre de migrants traversant la Manche. Nous payons clairement les mauvaises personnes.
Si nous ne pouvons pas confier aux Belges la responsabilité des plages françaises, nous devons alors nous assurer que ceux qui peuvent se permettre de payer des passeurs impitoyables pour profiter de l’hospitalité britannique soient confrontés à de véritables moyens de dissuasion.
Faire décoller le projet rwandais est un début important.