Une île privée située sur une pittoresque rivière française est à la recherche de nouveaux propriétaires. L’île de Fandouillec, un lopin de terre dans la ria d’Étel dans le Morbihan, en Bretagne, est désormais à saisir, selon une annonce sur Sotheby’s. Les vendeurs faisant la publicité de la parcelle de terrain de neuf acres via les agents immobiliers de luxe ont mis l’île sur le marché à un « prix équitable ».
Fandouillec se situe au large de la commune française de Plouhinec, dans le Morbihan, à 10 minutes en bateau du continent.
Selon la liste Sotheby’s de l’agent Laurence Collobert, l’île mesure 3,64 hectares (8,9 acres) et comprend une maison de 140 mètres carrés.
Selon M. Collobert, la maison dispose d’un séjour de 60 m², d’une cuisine aménagée et équipée, d’un salon cathédrale avec une « jolie vue mer », de quatre chambres et de trois salles d’eau.
Le couronnement de la liste est l’environnement insulaire, avec « de nombreuses espèces d’oiseaux » habitant ce tronçon de l’Etel.
M. Collobert a ajouté que l’île est un « lieu magnifique et rare où l’on peut se ressourcer ».
Bien qu’ils soient déconnectés du continent, les acheteurs potentiels reçoivent également leur propre alimentation en électricité et une tranquillité presque garantie, sans voisins résidant sur le terrain à côté d’eux.
Mais il est livré avec un prix exorbitant, coûtant aux gens 2 782 000 € (2 420 797 £) pour l’ensemble du package.
Quiconque cherche à faire une offre devra peut-être se dépêcher, l’île suscitant déjà l’intérêt.
M. Collobert a déclaré que « plusieurs personnes » ont manifesté leur intérêt pour la propriété.
Il a ajouté que la propriété est une rareté, étant l’une des rares îles privées sur la rivière.
Il y en a « très peu » à vendre, le dernier vendu par Sotheby’s étant l’île de Roc’h ar Hon, près de Bréhat.
Selon la publication française Le Télégramme, le propriétaire de Fandouillec a courtisé la controverse dans le passé.
Le propriétaire, un homme de 60 ans originaire de l’Allier, a été condamné par la justice de Lorient après avoir tenté de construire une maison de 92 m² sur l’île.
Il a commencé la construction sur la propriété à toit plat en 2017 sans en informer la mairie, et une demande de pratique de construction a été jugée « impraticable ».
Les autorités ont découvert que la propriété était située dans une zone protégée Natura 2000 et les tribunaux ont ordonné au propriétaire de la démolir.
Il a dit qu’il a été « rapidement démoli », selon un avocat cité par Le Télégramme.