Des centaines de fans royaux ont afflué au château de Windsor lors de sa réouverture au public pour la première fois depuis la mort de la reine Elizabeth II. Un républicain pourrait presque être pardonné de ne pas s’être senti ému par la vue de la dernière demeure du monarque régnant le plus longtemps en Grande-Bretagne. Presque.
La dernière demeure de la reine aurait été facile à manquer sans les centaines de personnes faisant la queue devant la chapelle Saint-Georges pour la voir.
Un lent déplacement autour de la nef, devant la grande porte ouest, la tombe des grands-parents de feu la reine George V et la reine Mary sous le plafond voûté en pierre de Taynton, a amené un flux constant de visiteurs à la chapelle commémorative du roi George VI, créée dans les années 1960 après la mort du père d’Elizabeth II en 1952.
C’est un lieu de repos modeste, facilement négligé étant donné que c’est là que réside le plus long monarque régnant en Grande-Bretagne.
C’est au moins comparé aux tombeaux majestueux surmontés d’effigies qui contiennent les restes des prédécesseurs d’Elizabeth II et trônent fièrement dans la chapelle Saint-Georges.
Une pierre de registre en marbre noir belge inscrite en lettres d’or avec George VI, sa femme la reine Elizabeth, Elizabeth II et le prince Philip.
Quelques simples couronnes de roses blanches et de lys.
Un lieu intime, presque privé, rappelant peut-être la personnalité de la défunte monarque, qui malgré son profil public passait pour une personne assez timide.