Nigel Farage a suggéré que le Royaume-Uni pourrait être sur le point d’une « confrontation » avec la France après qu’Emmanuel Macron a critiqué l’exclusion de son pays de l’accord AUKUS. Les caisses de la France devaient bénéficier d’un accord avec l’Australie mais Canberra s’est finalement retirée en échange d’un nouvel accord avec Londres et Washington pour une série de nouveaux sous-marins nucléaires. Le panéliste de GB News, Paul Embery, a suggéré que le Royaume-Uni devrait laisser M. Macron poursuivre sa « crise de dépit » avant de reprendre ses relations diplomatiques avec Paris.
M. Farage a déclaré: « Je sens simplement que nous nous dirigeons vers une confrontation avec la France à un moment donné dans les deux prochains mois.
« Et la question est que faisons-nous? »
M. Embery a répondu: « Je pense à une diplomatie minutieuse. Je sais que c’est un passe-temps favori en Grande-Bretagne pour dénigrer les Français et vice versa. C’est un sport de bonne humeur et je suppose que nous y participons tous de temps en temps.
« Je peux comprendre dans une certaine mesure leur agacement face à ce qui s’est passé en ce qui concerne l’accord d’Aukus, le fait qu’ils n’aient été prévenus qu’une semaine avant la signature de l’accord.
« Je peux imaginer, si la botte était sur l’autre pied, nous aurions peut-être été légèrement irrités si la France avait eu quelque chose comme ça. »
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Il a poursuivi: « Je ne pense pas que l’utilisation plutôt méprisante et condescendante de la langue française par Boris Johnson ait vraiment aidé la situation.
« Lorsque vous avez un partenaire international proche, il a une certaine justification à ressentir ce qu’il ressent.
« Il faut être diplomate et essayer de remettre les choses en place. Mais ils jettent leurs jouets hors de la poussette, Macron et les Français.
« De même, c’est aussi dans leur intérêt de maintenir une relation harmonieuse. Alors laissez-les avoir leur petit coup de dépit et essayez de ramener les choses à la normale. »
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M. Farage a ajouté: « Ça va être assez intéressant. Et, bien sûr, il n’y aura pas de jouets pour Noël car les Français les ont en effet tous jetés dans la poussette. »
Le président américain Joe Biden et le président Macron ont cherché à rétablir leurs relations à la suite de l’annonce de l’accord d’Aukus, la France acceptant de renvoyer son ambassadeur à Washington et la Maison Blanche reconnaissant avoir commis une erreur en négociant un accord pour que l’Australie achète des sous-marins américains au lieu de sous-marins français sans consulter. Paris.
Le président Biden et M. Macron ont convenu de lancer des consultations approfondies pour rétablir la confiance et se rencontrer en Europe fin octobre.
Les deux hommes ont déclaré que Washington s’était engagé à intensifier « le soutien aux opérations antiterroristes au Sahel menées par les États européens », ce qui, selon les responsables américains, signifiait une poursuite du soutien logistique plutôt que le déploiement de forces spéciales américaines.
L’appel de M. Biden au président Macron était une tentative de réparer les clôtures après que la France a accusé les États-Unis de l’avoir poignardé dans le dos lorsque l’Australie a abandonné un contrat de 40 milliards de dollars pour des sous-marins français conventionnels et a opté pour des sous-marins à propulsion nucléaire à construire avec la technologie américaine et britannique au lieu.
Indignée par l’accord américain, britannique et australien, la France a rappelé ses ambassadeurs de Washington et de Canberra.
« Les deux dirigeants sont convenus que la situation aurait bénéficié de consultations ouvertes entre alliés sur des questions d’intérêt stratégique pour la France et nos partenaires européens », indique le communiqué conjoint américain et français.
« Le président Biden a fait part de son engagement continu à cet égard. »