Le Premier ministre a promis hier dans une lettre au ministre en chef du Rocher, Fabian Picardo, de célébrer la Journée nationale de Gibraltar. Il commémore le premier référendum sur la souveraineté de Gibraltar tenu en 1967 lorsque le territoire d’outre-mer a massivement rejeté tout changement visant à rester sous le contrôle de la Grande-Bretagne.
Les demandes sans fin de l’Espagne pour contrôler le territoire – qu’elle a cédé au Royaume-Uni dans le traité d’Utrecht en 1715 – n’ont fait qu’augmenter depuis le référendum sur le Brexit.
Madrid a été accusé d’avoir exploité le retrait du Royaume-Uni du bloc pour tenter de reprendre le contrôle du Rocher, qui abrite environ 33 000 habitants.
Il n’y a pratiquement aucune envie de laisser le Royaume-Uni sur le Rocher, et les gouvernements britanniques successifs se sont engagés à garantir qu’il n’y aura aucun changement à sa souveraineté sans la volonté de son peuple.
M. Johnson a réitéré ce message dans la lettre ouverte.
« Le Royaume-Uni soutiendra pleinement Gibraltar, sa population et son économie dans tous les scénarios.
« Je suis ravie que la ministre du Voisinage européen et des Amériques, Wendy Morton MP, puisse se joindre à vous sur le Rocher pour célébrer la Fête nationale.
« Le Royaume-Uni et Gibraltar ont une longue histoire et un lien indestructible, éprouvé et testé à travers des moments difficiles. Aujourd’hui, nous célébrons cela et nous attendons avec impatience, ensemble. »
M. Picardo a prononcé des mots tout aussi forts pour marquer l’événement annuel.
Il a déclaré : « Le 10 septembre 1967, nous avons fait un choix.
« Nous avons choisi de rester britanniques. Et aujourd’hui, nous commémorons et célébrons ce choix.
« De la même manière que nos ancêtres l’ont dit alors, nous sommes clairs.
« Cette terre est notre terre. Le sol de Gibraltar n’appartient à personne d’autre qu’au peuple de Gibraltar.
« Le sol de Gibraltar n’appartiendra à personne d’autre qu’au peuple de Gibraltar. Personne d’autre que les Gibraltariens ne décidera de l’avenir de notre terre.
« Et nous ne ferons jamais ni n’autoriserons aucune concession sur notre souveraineté. »