Dans les nombreuses scènes musicales de ce trop long biopic, la talentueuse chanteuse cloue les manières d’Aretha, et sa voix atteint parfois les mêmes hauteurs. Vous préférez regarder des images de l’Aretha réelle, mais ce sont des impressions de qualité. Malheureusement, la légende de l’âme que nous voyons dans les sections dramatiques est loin d’être convaincante.
Aretha a oint Hudson, qui a remporté un Oscar pour Dreamgirls, en tant qu’actrice biopic officielle avant sa mort en 2018. On a aussi l’impression qu’elle a participé au scénario douloureusement sérieux.
Le film commence avec Aretha, 10 ans, entraînée dans une fête par son père pasteur CL Franklin (Forest Whitaker) pour chanter dans une salle remplie d’invités célèbres, dont Sam Cooke et Dinah Washington.
Lorsque Hudson reprend le rôle, Aretha a deux enfants brièvement aperçus (selon Wikipedia, nés quand elle avait 12 et 15 ans), et son père manager lui a décroché un contrat chez Columbia Records.
Mais après neuf albums médiocres, le désir ardent de Franklin pour un hit la conduit à un autre homme autoritaire – manager, puis mari, Ted White (Marlon Wayans).
Ted l’aide à décrocher un nouveau contrat d’enregistrement et à créer un nouveau son. Mais ses accès violents et jaloux conduisent Aretha à un alcoolisme soudain et elle perd sa direction musicale.
Le film se termine sur le pouvoir rédempteur de son album gospel live de 1972, Amazing Grace.
C’est une bonne façon de lier l’histoire, même si tout dans cette histoire de vie semble trop bien rangé. Hudson joue une icône, pas un être humain.