Le président russe a déclaré jeudi que certains des adversaires de Moscou voulaient mordre des morceaux du pays. Lors d’une réunion avec des responsables, il a souligné qu’il était prêt à défendre le territoire russe.
Il a déclaré: «De tout temps, la même chose s’est produite: une fois que la Russie est devenue plus forte, ils ont trouvé des prétextes pour entraver son développement.
«Tout le monde veut nous mordre ou nous mordre quelque chose, mais ceux qui voudraient le faire devraient savoir que nous leur ferions sauter les dents pour qu’ils ne puissent pas mordre.
«Le développement de notre armée en est la garantie.»
M. Poutine a laissé entendre que les sanctions occidentales étaient un moyen de contenir l’avance de la Russie.
Il a ajouté: «Peu importe ce que nous faisons, quelle que soit la façon dont nous essayons de satisfaire les appétits de ceux qui essaient de nous contenir, l’endiguement continuera parce que beaucoup de nos adversaires ne veulent tout simplement pas d’un pays comme la Russie.
«Mais nous, citoyens de la Fédération de Russie, en avons besoin, et nous ferons tout pour non seulement la préserver, mais la renforcer.»
Les remarques de M. Poutine interviennent après que le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré à son homologue russe Sergueï Lavrov que le pôle Nord doit rester «libre de conflit».
Lors du sommet de l’Arctique de jeudi, M. Blinken a souligné l’importance de mettre en œuvre «une gouvernance efficace et l’état de droit» pour garantir que «l’Arctique reste une région exempte de conflit où les pays agissent de manière responsable».
M. Lavrov a répondu que la Russie ne voyait «aucun motif» pour des affrontements dans la région.
Il a déclaré aux journalistes à la fin du sommet: «Nous avons souligné lors de la réunion que nous ne voyons aucun motif de conflit ici.
«D’autant plus pour tout développement de programmes militaires de certains blocs ici.
«Et nous sommes satisfaits de constater que nos partenaires sont d’accord avec nous sur ce point.»
M. Blinken a renforcé sa position sur l’importance de la «coopération pacifique» dans la région.