Horreur en France : un réfugié rwandais admet avoir tué un prêtre qui l'avait accueilli dans la région

Emmanuel Abayisenga, réfugié rwandais arrivé en France en 2012, s’est présenté ce lundi matin à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre en Vendée. M. Abayisenga a affirmé avoir brutalement tué un prêtre de 60 ans, qui l’hébergeait dans la communauté montfortaine de Saint-Laurent-sur-Sèvre depuis l’année dernière.

Après que M. Abayisenga se soit présenté à la police, des agents se seraient alors rendus dans la commune.

Les agents ont alors découvert le corps de l’homme sur les lieux.

La police a déclaré qu’elle ne traitait pas actuellement l’incident comme une attaque terroriste.

M. Abayisenga est également accusé d’avoir mis le feu à la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes l’année dernière.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a exprimé ses sympathies à la communauté catholique.

Il a déclaré : « Tout mon soutien aux catholiques de notre pays après le tragique assassinat d’un prêtre en Vendée.

Marine Le Pen a également déclaré : « En France, on peut donc être dans l’illégalité, mettre le feu à la cathédrale de Nantes, ne jamais être expulsé, et récidiver en assassinant un prêtre.

« Ce qui se passe dans notre pays est d’une gravité sans précédent : c’est la faillite totale de l’Etat et de Gérald Darmanin. »

M. Darmanin a répondu : « Quelle indignité ! Plutôt que d’exprimer sa compassion aux catholiques qui ont accueilli ce meurtrier, Madame le Pen argumente sans connaître les faits.

« Cet étranger n’était pas expulsable malgré son arrêté d’expulsion tant que son contrôle judiciaire n’était pas levé.

Reportage supplémentaire de Maria Ortega

En mars 2020, M. Abayisenga a reçu l’ordre de quitter la France, mais n’a pas été expulsé.

Son avocat a déclaré plus tard que l’homme avait reconnu avoir déclenché l’incendie de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes.

La veille de l’incendie du 18 juillet, il était chargé d’enfermer la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, qui date du XVe siècle.

Pierre Sennes, le procureur de Nantes, a indiqué qu’il était inculpé de « destruction et dégradations par incendie ».

Il risque jusqu’à 10 ans de prison et une amende de 150 000 € (136 000 £).

M. Sennes a ajouté : « Il a admis avoir déclenché trois incendies dans la cathédrale : dans le grand orgue, le petit orgue et le panneau électrique.

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