Le chinois Xi Jinping est à bout de nerfs après que les agences d’espionnage américaines aient réussi à obtenir un catalogue géant d’informations génétiques de l’Institut de virologie de Wuhan. Cela surprend ceux en Chine après que Pékin ait refusé de transmettre des données brutes plus tôt cette année. On pense que l’accès à une énorme quantité d’informations génétiques pourrait enfin révéler l’origine de COVID-19, selon CNN.
Les données génétiques pourraient finalement déterminer si COVID-19 a fui du laboratoire de Wuhan ou a été transmis à l’homme via des animaux dans la nature.
La Chine a largement refusé de coopérer avec les enquêtes des puissances occidentales sur l’origine du virus.
Plus tôt cette année, la Chine a refusé de transmettre des données sur 174 premiers cas de Covid à une équipe de l’Organisation mondiale de la santé.
Pékin a également rejeté une deuxième enquête de l’OMS sur l’origine du virus le mois dernier.
La recherche américaine fait partie de la campagne de 90 jours du président Joe Biden pour que la communauté du renseignement trouve une réponse définitive sur les origines de COVID-19.
La date limite du président, à la fin de ce mois, pourrait éventuellement être prolongée si les États-Unis ne peuvent pas découvrir une « arme fumante ».
On ne sait toujours pas comment les agences de renseignement américaines ont mis la main sur les données génétiques.
Les données contiennent les plans génétiques des échantillons de virus étudiés au laboratoire de Wuhan.
Donald Trump a été critiqué pour avoir blâmé la Chine pour l’épidémie pendant sa présidence.
Cependant, l’attention renouvelée de l’administration Biden intervient au milieu de découvertes déroutantes de Wuhan.
Un article du Wall Street Journal basé sur un rapport du renseignement américain a révélé qu’en novembre 2019, trois chercheurs du laboratoire de Wuhan sont tombés suffisamment malades pour demander des soins médicaux.
Les républicains américains ont récemment publié leur propre rapport sur les origines, affirmant que « la prépondérance des preuves suggère » que le coronavirus a été « accidentellement » libéré d’un laboratoire de Wuhan en 2019.